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Vidéo Complément d'enquête. Podemos à la mairie de Madrid, ça change quoi ?

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Complément d'enquête. Podemos à la mairie de Madrid, ça change quoi ?
Complément d'enquête. Podemos à la mairie de Madrid, ça change quoi ? Complément d'enquête. Podemos à la mairie de Madrid, ça change quoi ?
Article rédigé par franceinfo
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Quand Podemos est au pouvoir, comme à Madrid, qu'est-ce que ça change concrètement ? Dans cet extrait de "Complément d'enquête", rencontre avec Pablo Soto, le "geek" du parti radical espagnol, et retour sur le projet participatif de réhabilitation de la place d'Espagne.

Podemos veut dire "Nous pouvons", et il l'a fait : le parti de la gauche radicale, devenu troisième force politique du pays, est entré au Parlement espagnol après les élections législatives de décembre 2015.

En juin, des candidates portées par le mouvement des Indignés et soutenues par Podemos ont remporté les mairies des deux principales villes espagnoles, Madrid et Barcelone. "Complément d'enquête" a rencontré Pablo Soto, 34 ans, souvent présenté comme le "geek" de Podemos, qui fait partie de la nouvelle équipe municipale de la capitale. En quoi leur gestion est-elle différente ?

Salaire et mandat limités

En accédant aux responsabilités (celles de la démocratie participative à la mairie), Pablo Soto a "perdu des superpouvoirs : empêcher physiquement des expulsions, désobéir"… Mais il en a "gagné de nouveaux" (auxquels il ne s'habitue pas) : "Là, par exemple, je signe un décret… et ça devient une loi."

Comme tous les députés Podemos, Pablo dit avoir limité ses indemnités et s'est engagé à ne pas faire carrière en politique : quatre ans seulement, puis retour à la société civile.

Démocratie participative

Pour expliquer sa façon de faire de la politique, Pablo Soto emmène Baptiste Des Monstiers sur l'emblématique Plaza de España, au cœur de Madrid. La réhabilitation de la place d'Espagne est au programme de l'équipe municipale. En accord avec sa promesse de démocratie participative, celle-ci a lancé un référendum par courrier, par téléphone ou sur internet.

Objectif : demander aux gens ce qu'ils veulent dans leur ville. Plus d'aires de jeux, plus de terrasses ? Une manière de donner aux riverains un pouvoir jusque-là détenu par le seul adjoint à l'urbanisme. Pablo Soto voudrait que les Madrilènes puissent un jour voter directement le budget de leur ville.

Démocratie participative à Madrid, journalisme participatif sur Twitter :

 

Extrait de "Podemos : le pouvoir aux indignés", un reportage diffusé dans  "Complément d'enquête. France : une jeunesse oubliée ?" le 17 mars 2016.

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