Complément d'enquête : "Germanwings, Air Algérie, Malaysia... enquête sur des crashs inexpliqués"

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Mardi matin, un Airbus A320 de la compagnie allemande Germanwings percute une montagne dans les Alpes de Haute-Provence. Le bilan est lourd : 150 personnes trouvent la mort. L'avion a percuté une paroi durant une phase de descente à une vitesse comprise entre 400 et 500 km/h. Il s'est pulvérisé sur la roche. C'est l'une des plus graves catastrophes aériennes en France. 

Alors que l'avion est toujours présenté comme le moyen de transport le plus sûr, les compagnies prennent-elles vraiment toutes les précautions pour assurer la sécurité des vols ? Les pilotes sont-ils confrontés à des pannes inédites ? Les équipements de localisation et de météo sont de plus en plus sophistiqués, mais aussi de plus en plus coûteux. Les transporteurs sont-ils prêts à en payer le prix ?

En direct, avec des invités qui tenteront d'y voir plus clair sur le crash de l'A320 de Germanwings, Complément d'enquête revient sur une série de catastrophes inexpliquées.

Au sommaire : 

Boîtes noires : dans le secret du cockpit

Après une catastrophe aérienne, l'obsession des enquêteurs est de retrouver les boîtes noires qui ont enregistré les conversations dans le cockpit de l'avion. Du Rio-Paris d'Air France au crash du mont Sainte-Odile, ce sont souvent ces documents audio qui permettent de comprendre ce qui s'est passé. Un reportage de Romain Boutilly.

Où est passé le vol MH 370 ?

Radars, transpondeurs, satellites, boîtes noires, les moyens techniques ne manquent pas pour localiser les avions lorsqu’ils sont en vol, ou même après un crash. Comment a-t-on pu perdre la trace du Boeing 777 de la Malaysia Airlines et de ses 239 passagers, mystérieusement volatilisés il y a tout juste un an ? Les compagnies aériennes utilisent-elles tous les moyens techniques leur permettant de suivre leurs appareils ? Certaines, comme Air France, ont investi des millions d’euros pour améliorer ce suivi, mais toutes ne le font pas. Un reportage de François Nénin.

Profession pilote : la fin du rêve ? 

Leur métier fait rêver : élégants, abonnés aux destinations exotiques et très bien payés. Dans les grandes compagnies, les commandants de bord peuvent en effet gagner plus de 15 000 € par mois. Mais pour y parvenir, c'est aujourd'hui un parcours du combattant : le chômage a fait son apparition. À la sortie des écoles, certains jeunes pilotes sont même obligés de payer leur place dans le cockpit. Lionel Poussery a enquêté sur une profession qui a pris un coup dans l'aile.  

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