"13h15 le samedi". Être fort reste la seule option
Michel Catalano a été pris en otage le 9 janvier 2015 dans son imprimerie de Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne) par les frères Kouachi, auteurs de la tuerie commise deux jours plus tôt à "Charlie Hebdo". Il a reconstruit son entreprise détruite pendant l’assaut du GIGN. La nouvelle imprimerie a été inaugurée jeudi 29 septembre 2016 par le chef de l’Etat François Hollande…
Le 9 janvier 2015, la vie de Michel Catalano bascule. Il est pris en otage dans son imprimerie de Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne) par les frères Kouachi, auteurs de l’attentat contre l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo commis deux jours plus tôt. Ce fils d’immigré italien, parti de rien, avait bâti une entreprise prospère et fondé une famille solide. Une réussite exemplaire, mais ce jour-là, il a cru sa dernière heure arrivée…
Le GIGN intervient, neutralise les assassins et libère Lilian Repère, son employé caché sous un évier pendant huit heures… Après l’assaut, son entreprise est détruite et son mental est en miettes. Sa femme voulait tout quitter pour recommencer ailleurs, mais Michel Catalano a décidé de repartir de l’avant, au même endroit !
Un combat pour la vie
Pendant vingt mois, le chef d’entreprise s’est battu pour remettre son imprimerie à flot. Il a fallu tenir la barre, entre doutes, problèmes financiers, choc post-traumatique… Le magazine "13h15 le samedi" (Facebook, Twitter, #13h15) a suivi les dernières semaines de cette aventure humaine : en reconstruisant son entreprise, Michel Catalano espère aussi se reconstruire lui-même.
François Hollande, président de la République, s’est déplacé jeudi 29 septembre à Dammartin-en-Goële (vidéo) pour inaugurer la nouvelle imprimerie remise à neuf et décorer de la Légion d’honneur les deux hommes confrontés à la violence terroriste. Hélène Lam Trong, Frédéric Poussin et Bérengère Lafont font le récit de ce combat pour la vie, celui mené par Michel Catalano, devenu le symbole d’un pays qui panse ses plaies.
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