Intempéries : comment expliquer les records de précipitations en mars ?
Des routes et des quartiers entiers sous les eaux en Indre-et-Loire, dans la Vienne et en Bourgogne. Les intempéries et les crues du mois de mars 2024 sont-elles historiques ? À Chinon (Indre-et-Loire), le pire est passé, car la Vienne est en décrue. Le précédent record, mesuré en 2016, a été battu.
Un phénomène imputé au réchauffement climatique
De fortes précipitations, de l'eau qui ne s'évacue pas et des sols saturés. Le mois de mars a été très pluvieux dans toute la France. Certaines zones ont été arrosées par l'équivalent de six mois de pluie. En moyenne par rapport aux années précédentes, il a plu trois fois plus en mars 2024 en Bourgogne.
Selon les climatologues, cet enchaînement de phénomènes, peu fréquents il y a quelques décennies, est favorisé par le réchauffement de l'atmosphère. Une hausse de 1°C représente 7% d'humidité supplémentaire dans l'atmosphère. À l'avenir, certaines zones épargnées par les phénomènes de crues et d'inondations pourraient être touchées.
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