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Retraites : l’Assemblée nationale plus divisée que jamais

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Retraites : l’Assemblée nationale plus divisée que jamais
Article rédigé par France 3 - A. Mezmorian, T. Curtet, B. Poulain, A. François-Poncet, D. Fossard, G. Bensoussan, G.Gheorghita, E. Noel
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À la fin du débat sur la réforme des retraites au palais Bourbon, les députés n’ont pas pu aller jusqu’à l’article 7, prévoyant le passage de l’âge légal de départ à 64 ans. Ces deux semaines laisseront des traces tant les fractures sont apparues au grand jour au sein même des groupes.

Que restera-t-il de ces neuf jours de débats sur le projet de réforme des retraites ? De la confusion sur fond et pour les partis, des fractures qui se creusent. Chez LR, le député Aurélien Pradié n'est plus numéro deux de son parti, samedi 18 février, son tort, avoir bataillé sur les carrières longues. “Le ministre a apporté une réponse complémentaire aujourd'hui, je pense personnellement qu’elle va dans la bonne direction”, a dit Éric Ciotti sur la question.

Fracture au sein de la Nupes

Du côté de la Nupes, les tensions sont aussi palpables. Ériger un mur d’amendements pour freiner le débat, comme le souhaitait Jean-Luc Mélenchon, est vu comme une obstruction contre-productive par les alliés de LFI. “Il y a eu des ratés, des divergences stratégiques au sein de la Nupes, ce qui ne nous empêche pas de partager un combat essentiel sur le fond”, regrette Arthur Delaporte, député Nupes. Mais au gouvernement, aussi, le débat laissera des traces. Malgré une majorité relative, les députés de la majorité jouent parfois leur propre partition. De son côté, le Rassemblement national joue à l’opposant modèle et déplore même l’état du débat.

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