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Transports : polémique autour de la taxe pour la ligne grande vitesse Toulouse-Bordeaux

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Transports : polémique autour de la taxe pour la ligne grande vitesse Toulouse-Bordeaux
Article rédigé par France 2 - T. Petit, J. Delage, L. Rouvray
France Télévisions
La taxe pour la ligne grande vitesse Toulouse-Bordeaux fait bondir les communes et les habitants qui y résident. Les villes situées à proximité d'une gare doivent y participer, mais certaines doutent d'en tirer un bénéfice.

En Charente-Maritime, la gare la plus proche de Montendre se trouve à plus de 60 km. Pourtant, ses habitants paieront dès 2023 un nouvel impôt pour financer la future ligne grande vitesse Bordeaux-Toulouse. Chaque propriétaire paiera 0,4 % de taxe foncière en plus. L'impôt est également appliqué aux entreprises. Le projet est censé relancer le tourisme. Certains craignent de ne pas en profiter. "On est trop éloignés de Bordeaux pour que cette ligne impacte quelque chose", commente Bénédicte Bouvier, restauratrice.

Des communes éloignées du tracé

Cette taxe spéciale d'équipement, surnommée "impôt LGV", permettra de récolter chaque année jusqu'à 29,5 millions d'euros pendant 40 ans. En tout, 2 340 communes sont concernées. Toutes se trouvent en théorie à moins d'une heure de route de l'une des gares. C'est le cas du village de Chevanceaux (Charente-Maritime), pourtant très éloigné du tracé, et plus proche de la gare d'Angoulême (Charente). Le maire déplore de ne pas avoir été consulté. 

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