Viol à Courbevoie : la classe politique s’empare du fait-divers

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Viol à Courbevoie : la classe politique s’empare du fait divers
Article rédigé par franceinfo - J. Sitruk
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Après le viol et l’agression antisémite d’une jeune fille à Courbevoie (Hauts-de-Seine), samedi 15 juin, les politiques se sont emparés de ce fait-divers.

Sur le parvis de l’Hôtel de Ville, à Paris, plusieurs centaines de personnes se sont réunies contre l’antisémitisme, mercredi 19 juin. Dans la foule, l’émotion est palpable après la violente agression et le viol d'une jeune fille de 12 ans, à Courbevoie (Hauts-de-Seine), samedi 15 juin. “J'ai peur. On vit dans un climat de peur, de crainte, il faut que cela s’arrête”, défend une manifestante. Le président du Crif, l’Imam de Drancy ou encore le ministre de la Justice étaient présents lors de la manifestation. Ce dernier a fait une allusion aux propos de Jean-Luc Mélenchon, affirmant que le racisme était “résiduel”.

Des actes antisémites en hausse

À l'extrême droite de l’échiquier politique, Marine Le Pen s’est empressée d’accuser ses adversaires. Cette agression barbare replace l’antisémitisme au cœur de la campagne des élections législatives anticipées. Gabriel Attal a fustigé la complaisance de certains partis. Un antisémitisme qui, selon les chiffres du gouvernement, a bondi de 300% au premier trimestre par rapport à l’année 2023.

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