La réintégration d'Adrien Quatennens au groupe LFI débattue mardi à l'Assemblée nationale
Le cas Adrien Quatennens sera débattu mardi 11 avril, dans la matinée, lors d'une réunion du groupe La France insoumise (LFI) à l'Assemblée nationale, a appris France Inter, lundi 10 avril, de sources parlementaires.
C'est à cette occasion que sa réintégration - ou non - dans les rangs Insoumis doit être décidée. L'entourage du chef de file de LFI, Jean-Luc Mélenchon, fait toutefois peu de mystère : il n'y a "aucune probabilité pour qu’il soit écarté du groupe", confie-t-il. "Le groupe va décider ce [mardi] matin une procédure qui permettra à chacun de s’exprimer et de valider une position collective", précise-t-on de même source. Avant cette réunion, l'élu du Nord a été auditionné par quatre députés du mouvement. Ce mardi, ces derniers vont présenter "une synthèse" de cette audition à leurs collègues. Elle doit éclairer les débats.
"Aucune prise de parole médiatique n’est envisagée"
Adrien Quatennens est suspendu du groupe LFI à l'Assemblée depuis bientôt quatre mois. Une sanction décidée après sa condamnation pour violences contre son ex-compagne. Ce délai prend fin jeudi. Son retour est aussi conditionné à sa participation à un stage de sensibilisation aux violences sexistes et sexuelles auprès d'une association féministe. Un stage qu'"il est en train de terminer", précise l'entourage de Jean-Luc Mélenchon.
Une fois son réintégration actée, le député du Nord "continuera comme il le fait depuis son retour dans l’hémicycle à défendre ses textes et amendements dans le cadre du groupe LFI", indique-t-on de même source. "Pour l’heure, aucune prise de parole médiatique n’est envisagée", affirme-t-on également.
Le cas Adrien Quatennens divise toujours, au sein de la Nouvelle union populaire, écologique et sociale (Nupes). La secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts, Marine Tondelier, par exemple, n'a pas changé d'avis. Ce dernier "ne peut pas siéger dans les rangs de la Nupes", a-t-elle affirmé jeudi dernier sur franceinfo. L'écologiste, qui "ne considère pas que l'affaire est close", continue de penser "qu'il aurait dû démissionner et repasser par les urnes".
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