Assemblée nationale : Élisabeth Borne va-t-elle solliciter la confiance des députés ?
Élisabeth Borne n’est pas dans l’obligation de convoquer devant l'Assemblée nationale un vote de confiance, qui pourrait être risqué pour la Première ministre.
La Première ministre Élisabeth Borne doit-elle prendre le risque de solliciter la confiance des députés ? "En 2017, à sa nomination, Édouard Philippe avait fait à la fois un discours de politique générale et convoqué un vote de confiance", rappelle la journaliste Diane Karcher-Mourgues, mercredi 29 juin, sur le plateau du 23h de franceinfo. "Mais cette fois-ci, Matignon annonce simplement pour le 5 juillet un discours de politique générale devant l’Assemblée nationale", poursuit-elle.
Les précédents cas d'Édith Cresson et de Pierre Bérégovoy
Rien n’oblige la Première ministre à demander la confiance devant l’Assemblée. "C’est une option qui est offerte au gouvernement par la Constitution", précise la journaliste. "Élisabeth Borne ne serait pas la première à s’en passer. C’était notamment le cas d’Édith Cresson et de Pierre Bérégovoy, sous François Mitterrand. À l’époque, comme aujourd’hui, le gouvernement n’avait pas de majorité absolue à l’Assemblée nationale. Le risque politique est jugé trop élevé (pour Élisabeth Borne)", explique Diane Karcher-Mourgues.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.