Après le "S'il gagne, je me tire" de Michel Sardou, Jean-Luc Mélenchon lui répond, vendredi 3 juin sur franceinfo : "Ne partez pas, restez, on vous aime trop et vous aimez trop votre pays !" Le chanteur s'est en effet invité dans la campagne des législatives en menaçant dans une interview à Paris-Match de s'exiler si jamais le dirigeant de La France Insoumise parvenait à être désigné Premier ministre. "Je ne sais pas pourquoi il veut partir, s'amuse Jean-Luc Mélenchon. Il y a beaucoup de Français qui l'aiment, il fait partie du patrimoine. Ça lui plaît ou ça ne lui plaît pas, mais c'est comme ça. Et puis lui-même, il aime son pays ! Je me rappelle quand même de son 'Ne m'appelez plus jamais France'. Je vais lui dire : ne faites pas ça !" D'autant, poursuit le chef de file de LFI, que la Nupes propose un impôt universel, y compris pour les Français domiciliés à l'étranger : "Avec le système d'impôt universel que nous avons imaginé, vous pouvez aller même en enfer, je vous rattrape avec la note !""Gallo-gauchiste"Jean-Luc Mélenchon conclut en s'adressant directement au chanteur : "Monsieur Sardou, ne partez pas, restez ! On vous aime trop et vous aimez trop votre pays. Rappelez-vous la phrase de Danton : on n'emmène pas sa patrie à la semelle de ses chaussures."Au passage, Jean-Luc Mélenchon feint de s'étonner de la crainte qu'il suscite chez certains et répond sans le citer à Bruno Le Maire, qui le qualifie dans Le Figaro de "Chavez gaulois". "Pourquoi ferai-je peur ? Qu'ai-je d'effrayant ? D'ailleurs regardez, me voilà repeint en 'Chavez gaulois'. Cela fait de moi un Gallo-gauchiste, je suis content, j'étais islamo-gauchiste jsuqu'à une date récente !"