Débat de la primaire de droite : les temps forts de ce premier tour de chauffe
Hier soir, jeudi 13 octobre, se tenait le premier débat pour la primaire de la droite. Un débat qui n'a pas vraiment fait bouger les lignes.
Tous visent l'Élysée, mais chacun a sa méthode pour l'atteindre. Dès les premiers mots, Bruno le Maire, sans cravate, cherche à se démarquer en invitant lestéléspectateurs à "choisir le renouveau". Pour ce qui est de l'économie, ils sont très proches, globalement tous favorables à la baisse des charges, l'allongement de la durée du temps de travail, le report de la retraite, mais c'est François Fillon qui se veut le plus radical.
Prochains débats les 3 et 17 novembre prochains
La tension monte d'un cran quand vient le moment d'aborder les affaires. Bruno le Maire souhaite que tout candidat à une élection soit obligé de publier son casier judiciaire. Alain Juppé réplique immédiatement : "Aujourd'hui, les Français ont la décision au bout de leur bulletin de vote, s'ils estiment que ma faute me disqualifie, ils ne m'éliront pas". Puis vient l'affaire Bygmalion. "Si j'avais été mis en examen, je n'aurais pas été candidat", affirme Jean-François Copé. "Après 37 ans de vie politique, mon casier judiciaire est vide, je n'ai jamais été condamnée", réplique Nicolas Sarkozy. Un débat suivi avec passion dans les QG des candidats. Prochains débats les 3 et 17 novembre prochain.
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