Accusations contre Éric Coquerel : "LFI est prise au piège de ses propres comportements politiques", selon le RN Sébastien Chenu
Pour Sébastien Chenu, député RN, "un parti politique" n'est ni "SOS Amitié", ni "un organe en parallèle du droit".
Avec le cas d'Éric Coquerel, "La France insoumise (LFI) est prise au piège de ses propres comportements politiques", a estimé Sébastien Chenu, député Rassemblement national (RN) du Nord, lundi 4 juillet sur franceinfo. "Ils ont jeté l'opprobre sur des dizaines de personnalités politiques ou médiatiques durant ces dernières années, ils ont condamné, mis à l'index les uns et les autres et quand ça les touche, on ne les entend plus, ils sont très mal à l'aise, ils disent 'on a un comité qui va régler ça'", a-t-il ajouté, faisant référence au comité contre les violences sexistes et sexuelles du mouvement.
Il a été saisi par Sophie Tissier, militante de gauche et ancienne figure des "gilets jaunes". Elle dénonce le comportement "offensant, harcelant" envers elle du député Insoumis, également président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale.
Pour Sébastien Chenu, "un parti politique" n'est ni "SOS Amitié", ni "un organe en parallèle du droit". Le vice-président de l'Assemblée nationale estime que ce comité interne à LFI est un "truc de secte qui vient examiner des dossiers de plaignantes", alors qu'"il y a un droit dans ce pays" et qu'il faut "porter plainte". Sophie Tissier assure avoir déjà déposé une pré-plainte en ligne. "S'il continue de nier, j'irai à la plainte car ça le vaut", a-t-elle confié à franceinfo.
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