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Le comité contre les violences sexuelles de La France insoumise défend Eric Coquerel contre des "rumeurs sur son comportement avec les femmes"

L'instance assure n'avoir jamais reçu "aucun signalement" contre le député de Seine-Saint-Denis. Le nouveau président de la commission des finances de l'Assemblée nationale est "l'objet d'attaques (...) sur son comportement avec les femmes" depuis "plusieurs semaines".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le député La France insoumise Eric Coquerel, à Paris, le 3 mai 2022. (BERTRAND GUAY / AFP)

Le comité contre les violences sexuelles de La France insoumise a défendu le député Eric Coquerel, nouveau président de la commission des finances de l'Assemblée nationale, contre des "rumeurs sur son comportement avec les femmes", jeudi 30 juin.

"Depuis plusieurs semaines, le député Eric Coquerel est l'objet d'attaques sur les réseaux sociaux portant une suspicion sur son comportement envers les femmes", écrit le comité, "attaques qui se sont amplifiées ce jour suite à son élection comme président de la commission des finances". Mais l'instance, qui se revendique autonome de la direction politique de LFI, assure n'avoir "jamais reçu aucun signalement" le concernant "pour quelque fait que ce soit".

Ce communiqué survient quelques heures après les déclarations de la militante féministe Rokhaya Diallo, qui a expliqué avoir "entendu plusieurs fois des femmes parler du comportement qu'il [Eric Coquerel] aurait avec les femmes", sur RTL. Elle suggère également que c'est le président de la commission des finances de l'Assemblée qui était visé par un article du magazine Causette, daté de décembre 2018 et accusant un député LFI anonyme de "dérapages (...) connus et courants".

"Il ne s'agit pas pour moi de porter des accusations", a souligné l'autrice, tout en suggérant "que la lumière soit faite". Le comité se dit "à disposition pour écouter les femmes et recevoir leurs témoignages" mais "déplore la mise en circulation de rumeurs ne s'appuyant sur aucun élément concret" et "qui n'aide en rien à lutter efficacement contre les violences sexistes et sexuelles".

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