"Mon plus grand défi et ma plus grande priorité, ce sera la jeunesse", assure la ministre de la Culture Rima Abdul Malak
La nouvelle ministre de la Culture Rima Abdul Malak entend axer son action sur l'accès aux offres culturelles pour les jeunes. Et "cela ne passera pas que par le Pass culture", assure-t-elle.
"Mon plus grand défi et ma plus grande priorité, ce sera la jeunesse", a déclaré jeudi 1er septembre sur France Culture Rima Abdul Malak, ministre de la Culture. Sa mission prioritaire sera l'accès aux offres culturelles pour les jeunes : "Cela ne passera pas que par le Pass culture", a-t-elle souligné. Selon elle, "il y a plein d'autres manières de toucher les jeunes à l'école via l'éducation artistique et culturelle".
La ministre de la Culture, @RimaAbdulMalak était l'invitée de @guillaumeerner pour évoquer les thèmes qui font l'actualité de la politique culturelle : accès à la culture pour la jeunesse, respect de la liberté d'expression dans l'édition... #lesmatins
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Pour Rima Abdul Malak, l'école a un rôle à jouer : "Les professeurs sont très engagés pour développer la culture à l'école. Cet enjeu de la jeunesse est pour moi crucial, puisque ce sont les publics de demain. Quand on voit notre magnifique tissu de lieux culturels, de théâtres, de musées, de cinémas, de salles de spectacles, de librairies, il faut qu'on se demande, dans vingt ans, trente ans, qui va les fréquenter", a-t-elle expliqué.
La ministre de la Culture définit le "macronisme culturel" comme une vision de la culture qui fait dialoguer le patrimoine et la création en mettant en avant "la souveraineté culturelle de la France", notamment face à l'hégémonie des plateformes numériques. #lesmatins pic.twitter.com/EfEB9nKTGo
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Par ailleurs, Rima Abdul Malak a tenté de définir le "macronisme culturel" comme une vision de la culture qui fait dialoguer le patrimoine et la création en mettant en avant "la souveraineté culturelle de la France", notamment face à l'hégémonie des plateformes numériques : "Un des tournants historiques du précédent quinquennat, c'est d'avoir obligé les plateformes Netflix, Amazon à contribuer à la création cinématographique audiovisuelle française, donc à mettre 20% minimum de leur chiffre d'affaires dans la production française. Ça, c'est vraiment pour moi aussi important que la création du Centre national du cinéma après la guerre", a-t-elle affirmé.
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