Rassemblement National : ouverture du procès des assistants parlementaires
L’affaire a commencé en 2014, lorsque le Front National, qui était endetté de plus de 9 millions d’euros, a remporté 23 sièges de députés européens. Tous ont été dotés d’une enveloppe de 21 200 euros afin de recruter des assistants parlementaires. Des soupçons de détournement de ces enveloppes apparaissent au moment de la publication de l’organigramme du parti. Parmi la centaine de noms, 16 eurodéputés et 20 assistants parlementaires occupent des fonctions officielles alors qu’ils devraient se consacrer à des travaux européens.
Deux mois de procès
Le Rassemblement National est accusé d’avoir détourné les fonds de l'Union Européenne avec des emplois fictifs pour soulager ses finances et continuer à faire fonctionner le parti. Le procès qui s'ouvre lundi 30 septembre devrait durer deux mois. "Nous sommes totalement innocents des faits qui nous sont reprochés." a déclaré Marine Le Pen. Le Parlement européen a estimé son préjudice à 6,8 millions d’euros. Au total, 25 personnes comparaîtront sur le banc des prévenus. Elles encourent une peine maximale de 10 ans de prison et d’un million d'euros d’amende. Le tribunal peut également les condamner à une peine d'inéligibilité de 5 à 10 ans.
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