Réforme des retraites : les opposants interpellent le gouvernement à coups de casserole
L’image devient répétitive. Désormais, lors de chaque déplacement officiel, il y a un concert de casseroles. Ils étaient une cinquantaine dans l’Indre pour accueillir la Première ministre. Le message de ces opposants : pas question de tourner la page de la réforme des retraites. Vendredi 21 avril au matin, Élisabeth Borne n’est pas allée au contact des manifestants. Elle botte en touche quand elle est interrogée sur cette nouvelle forme de contestation. "C’est important d’aller à la rencontre des Français quand ils veulent bien discuter, d’échanger avec eux et d’être à l’écoute de leurs préoccupations", a-t-elle déclaré.
Un scénario répétitif
Des casseroles comme comité d’accueil, le scénario s’est répété pour tous les ministres en déplacement vendredi 21 avril, comme pour Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, à Amiens (Somme). Ces manifestants sont issus d’associations, de syndicats et de partis de gauche. Les premiers concerts ont commencé lundi 17 avril, lors de l’allocution d’Emmanuel Macron. Pour le politologue Bruno Cautrès, "on peut clairement dire que ça va empêcher le chef de l’État et empêcher les membres du gouvernement de dire qu’ils sont passés à autre chose". Cette semaine, d’autres ministres ont annulé leur visite, officiellement pour des raisons d’agenda. Des manifestations étaient prévues lors de leurs déplacements.
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