Cet article date de plus de six ans.

Motions de censure : "L’opposition portera la lourde responsabilité de faire de cette affaire de cornecul une affaire d’État"

Stanislas Guerini, député LREM et porte-parole de son groupe à l'Assemblée nationale, estime, mardi sur franceinfo, que les motions de censure déposées par l'opposition contre le gouvernement visent à le "déstabiliser, ce qu'ils n'ont pas réussi à faire depuis un an sur le fond des réformes".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Stanislas Guerini, député LREM de la 3e circonscription de Paris, invité sur franceinfo le 24 juillet 2017. (JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT / FRANCEINFO)

La crispation est palpable au sein de La République en marche alors que deux motions de censure déposées contre le gouvernement pour obtenir des explications dans l’affaire Benalla sont débattues, dans l'après-midi du mardi 31 juillet. Le député Stanislas Guérini se dit agacé, mardi sur franceinfo, par "l’état de jubilation de l’opposition", pour qui cette affaire Benalla "est un spectacle" et qui veut en faire "une affaire d’État". Le porte-parole LREM à l'Assemblée nationale estime que "l'opposition portera la responsabilité de faire de cette affaire de cornecul une affaire d'État".

Stanislas Guérini considère que dans cette affaire, il y a "une faute avérée personnelle, il y a peut-être des dysfonctionnements", mais qu'elle est "totalement vide". L'opposition veut "déstabiliser le gouvernement, ce qu'ils n'ont pas réussi à faire depuis un an sur le fond des réformes, ils veulent le faire avec ces motions de censure".

Interrogé sur le souhait exprimé par le député communiste André Chassaigne que les deux motions soient votées par tous les députés de l'opposition, il juge la situation "très grave". Pour Stanislas Guérini, "de La France insoumise à Marine Le Pen en passant par les socialistes et les Républicains, tout le monde met toutes ses forces dans une bataille de motions de censure. Si on prend une seconde de recul sur les enjeux du pays, de la planète, on vient de vivre un mois de juillet qui montre qu'il y a des sujets de dérèglement climatique. Est-ce que c'est ça les enjeux du pays ?" interroge le député à propos de l'affaire Benalla.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.