Coup d’état au Niger : la France met fin à toute coopération avec le pays
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Les 1 500 soldats français implantés au Niger vont-ils devoir quitter précipitamment le pays ? À Niamey, le président Bazoum, allié de la France, est séquestré dans son palais. Vendredi 28 juillet, le général Tiani, nouvel homme fort du pays, a mis en garde les Occidentaux contre toute intervention. Au même moment, le président Macron a condamné ce coup de force depuis la Papouasie Nouvelle-Guinée. Dans l’après-midi, un conseil exceptionnel de défense a décidé de la suspension immédiate de toute coopération avec le Niger.
Perte du pré carré français
À Niamey, la situation reste calme. Sur la place du Parlement, quelques manifestants arborent des drapeaux russes, même s’ils sont peu nombreux. Ce coup d’état illustre le recul de la France, dans ce qui fut son pré carré. En 18 mois, ils ont été chassés du Mali et du Burkina Faso. "Il y aurait un abandon complètement de la zone sahélo-saharienne, depuis la Mauritanie jusqu’au Tchad. Les djihadistes ont déjà quelque peu gagné", précise Antoine Glauser, spécialiste de l’Afrique.
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