Affaire Adrien Quatennens : "Tous les types de violence ne sont pas équivalents", estime Clémence Guetté (LFI)
L’Assemblée nationale va examiner une proposition de loi qui propose de tripler les sanctions encourues par les squatteurs. "Cette proposition de loi est une honte. Elle va continuer de mettre la pression sur les locataires. […] Les squatteurs dans des appartements de manière illégale, c’est absolument résiduel. Ce que cela précarise, c’est les gens qui ont du mal à payer leur loyer et qui vont de fait être expulsables beaucoup plus rapidement", explique la députée LFI Clémence Guetté, invitée des "4 Vérités" de France 2, lundi 28 novembre.
Affaire Quatennens : "Ce n’est pas à moi de dire si la gifle cela passe"
La femme d’Adrien Quatennens, Céline Quatennens, a évoqué des violences physiques et morales répétées depuis plusieurs années. Le député LFI peut-il rester à l’Assemblée nationale ? "Il y a un jugement qui va être rendu le 13 décembre. Avec mon groupe, nous nous sommes dit qu’il fallait une décision collective qui soit éclairée par cette décision", précise Clémence Guetté.
Comment justifier le positionnement de LFI sur la question ? "Nous devons tenir plusieurs principes. Le premier c’est que l’on écoute les femmes victimes de violences […]. Le deuxième, c’est le fait que la justice doit être vraiment réparatrice, ce qui n’est pas le cas pour l’instant [...]. Le troisième principe, c’est la gradation des peines : non, tous les types de violence ne sont pas équivalents. Le quatrième, c’est la réhabilitation et la réinsertion des auteurs", précise la députée. Est-ce qu’une gifle est alors tolérable ? "Je ne suis pas juge. Ce n’est pas à moi de dire si la gifle cela passe. La gifle c’est grave et c’est inacceptable", ajoute-t-elle.
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