Pas d'exploitation politique face au meurtre de Clément Méric
Manuel Valls : Il ne faut pas confondre avec ceux qui luttent contre le facsisme.
Manuel Valls, vous restez avec nous encore un instant. Les réactions sont nombreuses, du Front national au parti communiste, condamnations unanimes de la classe politique.
A l'Assemblée nationale cet après-midi, tous les députés respectent une minute de silence en hommage à Clément Meric, tous, de la gauche à l'extrême-droite, représentée ici par Gilbert Collard. Au Sénat, le Premier ministre promet des mesures radicales.
J'ai demandé au ministre de l'intérieur et à la garde des Sceaux d'étudier toutes les possibilités qui permettront de tailler en pièces.
Dejà certains cherchent les responsables. Sur son blog, Jean-Luc Mélenchon parle d'une campagne de dédiabolisation du parti des Le Pen auxquels ces groupes sont liés. De son côté, Marine Le Pen dénonce tout amalgame.
Ces actes sont inadmissibles, insupportables. La mort d'un jeune homme est terrible, mais le Front national n'a aucun rapport ni de près ni de loin avec cette agression.
Les socialistes pointent eux la radicalisation de la société à l'image des manifestations antimariage pour tous.
Tous les dérapages, parfois de bonne foi, contribuent à un climat de violence.
L‘UMP constate aussi une radicalisation des extrêmes.
L'UMP n'acceptera aucun amalgame, aucun raccourci douteux, aucun procès d'intention.
Sur le terrain, l'heure n'est pas à l'apaisement. En visite ce soir sur les lieux du drame, Nathalie Kosciusko-Morizet a été prise à partie par des militants de gauche.
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