Peut-on parler d’humiliation pour Joe Biden après avoir accepté de se déplacer en Arabie saoudite ? Pour rappel, le président américain, alors en campagne électorale, avait traité le pays de la péninsule arabique d’État paria, après l’assassinat du journaliste et opposant au pouvoir, Jamal Khashoggi. "Un principe de réalité prévaut. Joe Biden est obligé de prendre en compte certaines réalités avec l’impact de la guerre en Ukraine, le choc énergétique", explique David Rigoulet-Roze, docteur en sciences politiques.Menace iranienneLe contexte économique instable donne la possibilité à l’Arabie saoudite de retrouver un rôle central. Ostracisé un temps, le prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salmane, compte retrouver le devant de la scène diplomatique. Pour Joe Biden, la question de la menace iranienne est également présente alors qu’elle pose le problème d’une architecture de sécurité régionale.