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Terrorisme : le jihadiste français Maxime Hauchard est mort

Le décès du jihadiste Maxime Hauchard remonterait à "plusieurs mois", selon les informations de franceinfo, mercredi.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le jihadiste français Maxime Hauchard, originaire d'un village à 30 km de Rouen (Seine-Maritime) dans une vidéo du groupe Etat islamique, diffusée le 16 novembre 2014. (AL-FURQAN MEDIA / AFP)

Le jihadiste français Maxime Hauchard, âgé de 25 ans, et connu pour être devenu un bourreau du groupe État islamique, est mort, a appris franceinfo mercredi 14 mars, de sources concordantes, confirmant une information de RMC. Son décès remonterait à plusieurs mois, selon les éléments réunis par franceinfo. Les circonstances de son décès n'ont pas été détaillées.

Connu sous le nom d'Abou Abdellah, Maxime Hauchard était en Syrie depuis 2013. En octobre 2014, il avait été mis en examen pour "assassinats en bande organisée en lien avec une entreprise terroriste", et était recherché officiellement par la France depuis cette date.

Vidéos de propagande

Sur internet, il n’hésitait pas à poser dans des vidéos et des photos de propagande, en tenue de camouflage, des armes à la main, exhortant des candidats au jihad à le rejoindre au sein du groupe État islamique. Maxime Hauchard s'était notamment montré à visage découvert sur la vidéo d'exécution d'un otage américain, Peter Kassig.

Originaire de Bosc-Roger-en-Roumois (Eure), une petite commune au sud de Rouen, Maxime Hauchard s'était converti à l'islam radical, avant de partir en 2012 pour la Mauritanie afin de suivre des cours dans plusieurs écoles coraniques. Il était repassé par la France avant de rejoindre la Syrie, en passant par la Turquie.

300 jihadistes français morts depuis 2014

Selon le dernier décompte de la DGSI dont franceinfo a pu prendre connaissance, 300 Français et binationaux partis rejoindre les rangs du groupe État islamique en Irak et en Syrie depuis 2014 sont morts. Les autorités françaises estiment qu'environ 1 700 Français ont rejoint la zone irako-syrienne à partir de 2014. 

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