Que faire des enfants des jihadistes français partis en Syrie ?
Depuis que le conflit en Syrie touche à sa fin, c'est un cas de conscience pour l'exécutif : faut-il rapatrier ou non les enfants des jihadistes français partis combattre aux côtés de Daech ? Extrait de "Complément d'enquête".
Au nord de la Syrie, dans le Kurdistan syrien, plus de 400 femmes de 48 nationalités différentes attendent dans le camp de Roj que leur pays décide de leur sort. Plus d'un millier d'enfants y vivent.
Cassandra a retiré son voile. À 18 ans, cette Belge avait rejoint son mari français, "par amour", affirme-t-elle. L'État islamique comptait sur ses recrues féminines pour faire des enfants, entre deux et trois par femme. La plupart d'entre eux ont moins de 5 ans et leur avenir semble figé entre les grillages du camp. Ils n'avaient connu jusqu'alors que le califat où la mixité était interdite et la musique proscrite.
"J'aimerais bien retourner en France"
"J'aimerais bien retourner en France, voir ma famille comme avant, aller à l'école", témoigne une fillette française détenue avec son petit frère et sa mère depuis 18 mois.
Pendant ce temps, les parents et grands-parents d'enfants partis en Syrie se mobilisent en France. Des familles ont demandé à l'Élysée "de rapatrier tout le monde le plus vite possible".
Le magazine "Complément d'enquête", dont est tiré cet extrait, est diffusé en intégralité sur France 2 jeudi 28 mars à partir de 22h55.
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