Reportage "Ma fille me demande 'Papa, c'est quoi la guerre ?'" : au Liban, les réfugiés du sud du pays accueillis dans l'effroi par des bombardements sur Beyrouth

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Guerre au Proche-Orient : les bombardements près de Beyrouth effraient les réfugiés du Sud Liban
Guerre au Proche-Orient : les bombardements près de Beyrouth effraient les réfugiés du Sud Liban Guerre au Proche-Orient : les bombardements près de Beyrouth effraient les réfugiés du Sud Liban (France 2)
Article rédigé par France 2 - L. Lacroix, N. Auer, L. Lavieille, L. Bergmeijer
France Télévisions
À Beyrouth, de nouvelles frappes venues d'Israël ont retenti dans la journée de jeudi, après une semaine d'attaques qui a fait au moins 900 morts. Dans la capitale, les habitants venus du sud, pris d'assaut par les tirs israéliens, ne parviennent pas à se rassurer.

Panique dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban, jeudi 26 septembre. Une frappe a touché un immeuble où se trouvait, selon l'armée israélienne, le responsable des unités de drones du Hezbollah. Une affirmation que le mouvement chiite n'a pas encore confirmée. Le bilan provisoire libanais fait état de deux morts et de 15 blessés, dont au moins une femme.

900 morts en une semaine

L'explosion a été entendue jusque dans une école transformée en refuge à trois kilomètres de la zone d'impact. Sur place, des déplacés croyaient avoir échappé à la guerre en fuyant le sud du Liban. "On a surtout peur pour les enfants, les petits, c'est important", s'inquiète Omar Halawi, l'un des réfugiés. Sa famille est partagée entre effroi et incompréhension. "Nous sommes adultes, nous avons déjà traversé ça, explique-t-il. Ma fille me demande 'Papa, c'est quoi la guerre ?'". Pour l'instant, les frappes israéliennes se poursuivent dans le sud et l'est du Liban. En une semaine, 900 morts ont été comptés dans le pays.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.