Guerre Israël-Hamas : l'armée israélienne affirme avoir "éliminé" un chef du Hezbollah dans une frappe au Liban

Une source militaire libanaise citée par l'AFP a confirmé un mort dans une frappe de Tsahal, mais n'a pas précisé s'il s'agissait d'Ismaïl al-Zein, présenté par l'armée israélienne comme un chef du mouvement armé libanais pro-Iran.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une ambulance sur les lieux d'une frappe israélienne dans le sud du Liban, dans la ville de Nabatiyeh, le 24 février 2024. (MAHMOUD ZAYYAT / AFP)

Un chef du Hezbollah, le puissant mouvement armé libanais qui soutient le Hamas dans sa guerre contre Israël dans la bande de Gaza, a été "éliminé" dans un raid mené dans cette même région frontalière entre les deux pays, dans le sud du Liban, ont assuré dimanche 31 mars les forces israéliennes. Cette annonce survient deux jours après la mort d'un autre responsable du Hezbollah dans une frappe israélienne au Liban.

"Un avion de l'armée de l'air a frappé un véhicule dans la région de Kounine, dans lequel se trouvait Ismaïl al-Zein", a affirmé dimanche l'armée israélienne dans un communiqué, le présentant comme le "commandant d'une unité (...) responsable de dizaines d'attaques" contre l'Etat hébreu.

A Beyrouth, une source militaire libanaise citée par l'AFP a affirmé pour sa part qu'"un drone israélien a visé une voiture dans le village de Kounine, tuant une personne qui se trouvait à bord", mais sans fournir de précision sur son identité.

Des frappes quotidiennes à la frontière

Vendredi, l'armée israélienne avait déjà annoncé avoir tué "Ali Abdel Hassan Naïm, le commandant adjoint de l'unité des roquettes et des missiles du Hezbollah", dans une frappe à Bazouriyé, dans le sud du Liban. Un décès confirmé cette fois par le groupe armé.

Depuis près de six mois, les violences opposent quotidiennement l'armée israélienne au Hezbollah à la frontière israélo-libanaise. Le groupe armé pro-iranien, qui dispose d'un arsenal de roquettes et de missiles de précision, vise des positions militaires israéliennes et des localités proches de la frontière, tandis qu'Israël riposte par des bombardements sur le territoire libanais, principalement dans le Sud, menant notamment des attaques ciblées contre des responsables du Hezbollah et du Hamas.

Depuis le début de la guerre le 7 octobre, au moins 348 personnes ont été tuées au Liban, selon un décompte de l'AFP. Côté israélien, dix soldats et huit civils ont trouvé la mort dans ces combats, selon le bilan de Tsahal.

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