Guerre entre le Hamas et Israël : "il est inimaginable de retourner à la situation d’avant", estime Daniel Shek, ancien ambassadeur d’Israël en France
Daniel Shek a-t-il été surpris quand il a entendu Emmanuel Macron évoquer des discussions en cours pour négocier la libération des otages français, en ce moment, à Gaza ? "Simplement, je ne connais pas la teneur de ces négociations, ni personne d’autre d’ailleurs. La seule chose qui m’intéresse, c’est qu’il réussisse. Je n’ai pas d’autre souhait, évidemment. Et le même souhait est aussi pour tous les autres otages", déclare Daniel Shek, ancien ambassadeur d’Israël en France, en direct de Tel-Aviv.
Emmanuel Macron a parlé de discussions via des "puissances amies intermédiaires". Qui sont-elles ? "Je n’en sais rien. On peut imaginer qu’il y a un certain nombre de pays qui traditionnellement ont soutenu le Hamas et qui seraient la cible naturelle pour de telles discussions", commente Daniel Shek.
"Il ne s’agit pas de vengeance"
Benyamin Netanyahou, en recevant Olaf Scholz, disait que l'attaque du 7 octobre était la pire contre les Juifs depuis l’Holocauste. Mercredi 18 octobre, Joe Biden sera à Jérusalem. La diplomatie a-t-elle encore une place, ou est-ce que l’État d’Israël voudra avant tout éradiquer le Hamas et se venger ? "La nature des faits, la brutalité, la cruauté et inimaginable. Le temps est toujours à la diplomatie, mais ce n’est pas l’un ou l’autre. Il ne s’agit pas de vengeance. Le sujet, c’est que contrairement aux fois précédentes, où nous nous nous sommes échangé des roquettes, des bombardements pendant une semaine-15 jours, et après il y a un cessez-le-feu, on apaise le Hamas avec de l’aide financière etc., ici, il est inimaginable de retourner à la situation d’avant", assure Daniel Shek.
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