Cet article date de plus d'un an.

Vidéo Guerre entre le Hamas et Israël : derrière les affrontements, une bataille d'images

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Guerre entre le Hamas et Israël : derrière les affrontements, une guerre des images
Article rédigé par France 2 - C.Vérove, @RevelateursFTV, L.Beneyton
France Télévisions
À la guerre sur le terrain se mêle, depuis samedi 7 octobre, une guerre des images, à la suite de l'offensive meurtrière du Hamas contre Israël. Les manipulations d'images pour susciter l'effroi, l'émotion ou la haine se multiplient sur les réseaux sociaux.

Depuis l'offensive meurtrière du Hamas contre Israël, samedi 7 octobre, le conflit entre le mouvement islamiste palestinien et l'État hébreu se joue aussi à distance, par écrans interposés. Il s'agit d'une guerre des images. Dans la soirée de mercredi, une chaîne arabe a diffusé une vidéo présentée comme inédite, montrant une libération d'une femme et de ses enfants par le Hamas. Dans un communiqué, le Hamas affirme avoir libéré ces trois Israéliens, sans préciser la date de leur libération. Les autorités israéliennes dénoncent une manœuvre de communication.  

Gagner la bataille de l'opinion internationale

Cette scène serait survenue samedi, jour de l'attaque. Les autorités israéliennes identifient la femme comme étant Avital Aldjem, une résidente du kibboutz Holit déjà interviewée lundi à la télévision. Cette guerre de la communication a débuté en même temps que l'attaque. Samedi matin, dès 7h, le Hamas publie des images en nombre sur ses réseaux, avec pour objectif de montrer son professionnalisme via des vidéos d'entraînement. Par les images, le Hamas inspire aussi la terreur. Les réseaux sociaux sont transformés en champ de bataille, où des Israéliens apprennent la mort de leurs proches otages. L'armée israélienne réplique en diffusant toutes les heures ou presque des témoignages de violences commises. Des scènes de terreur pour gagner la bataille de l'opinion internationale. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.