Guerre entre Israël et le Hamas : ce qu'il faut retenir de la journée du mardi 21 novembre
Une question d'heures avant une libération d'otages ? La guerre entre Israël et le Hamas est entrée dans son 46e jour, mardi 21 novembre, et un accord sur une libération d'otages enlevés lors des attaques sanglantes du 7 octobre et retenus dans la bande de Gaza par le Hamas n'a jamais semblé aussi proche. Franceinfo fait le point sur ce qu'il faut retenir de la journée sur le front de la guerre.
Un accord imminent pour libérer des otages israéliens
Un accord sur une libération d'otages retenus dans la bande de Gaza par le Hamas est "très proche", a déclaré le président américain Joe Biden mardi depuis la Maison Blanche.
Les négociations n'ont "jamais été aussi proches d'un accord", a déclaré avant lui un représentant du Qatar, médiateur dans ce dossier. Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a estimé devant son gouvernement, réuni mardi soir pour se décider sur l'accord en négociation pour une libération d'otages, qu'il s'agissait de "la bonne décision". Le Premier ministre, qui avait rencontré lundi soir des proches des otages, avait auparavant fait état de "progrès" dans les négociations et dit espérer de "bonnes nouvelles bientôt". "Nous nous approchons de la conclusion d'un accord de trêve", avait déclaré lundi le chef en exil du Hamas, Ismaïl Haniyeh.
Une "tragédie" sanitaire se profile à Gaza, alerte l'Unicef
Une véritable "tragédie" sanitaire se profile dans la bande de Gaza, en raison du manque de carburant et d'eau, a averti le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef).
"S'il n'y a pas assez de carburant, nous allons assister à l'effondrement des services d'assainissement", a déclaré un porte-parole de l'Unicef, James Elder, lors d'un point de presse depuis Le Caire, décrivant la situation comme une véritable "tragédie" ou comme une "tempête parfaite" causée par l'apparition de maladies.
Deux des bébés prématurés qui devaient être évacués sont morts, selon l'OMS
Il était prévu que les 33 nourrissons se trouvant à al-Chifa soient évacués dimanche du plus grand hôpital de la bande de Gaza. "Malheureusement, (...) deux de ces prématurés sont décédés durant cette nuit-là en raison du manque de soins", a déclaré un porte-parole de l'OMS. Vingt-huit autres sont arrivés lundi en Egypte en passant par le point de passage de Rafah, la seule issue de Gaza vers l'extérieur qui ne soit pas contrôlée par Israël.
Huit personnes mortes dans des frappes au Liban
Huit personnes ont été tuées dans des frappes israéliennes sur le sud du Liban, a annoncé l'agence de presse officielle libanaise, les échanges de tirs à la frontière s'étant intensifiés ces derniers jours.
Parmi les victimes, deux journalistes de la chaîne Al-Mayadeen ont notamment été tués avec un civil qui les accompagnait lors d'"un bombardement ennemi" dans le secteur frontalier de Tayr Harfa, selon l'Agence nationale d'information.
Trois médecins, dont deux travaillant pour MSF, tués dans le nord de Gaza
Médecins sans frontières (MSF) et le Croissant-Rouge palestinien ont annoncé que trois médecins, dont deux travaillant pour MSF, avaient été tués dans une frappe sur l'hôpital al-Awda du camp de Jabaliya, dans le nord de Gaza. Le Croissant-Rouge a dénoncé une frappe "israélienne". "D'autres membres du personnel médical, dont des employés de MSF, ont également été gravement blessés", précise de son côté MSF.
Plus de 50 journalistes tués depuis le début du conflit
Cinquante-trois journalistes et employés de médias ont été tués depuis le 7 octobre, selon le dernier décompte du Comité pour la protection des journalistes (CPJ). Quarante-six étaient palestiniens, quatre étaient israéliens et trois étaient libanais, selon l'organisation de défense de la presse, dont le siège est à New York et qui comptabilise les victimes en Israël, dans la bande de Gaza et à la frontière libanaise.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.