Cet article date de plus de dix ans.

Irak : les Etats-Unis envisagent des frappes aériennes contre les jihadistes

Le porte-parole des insurgés les a exhortés à "marcher sur Bagdad", la capitale irakienne. Face à la menace, Washington "se tient prêt".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
La veste d'un militaire irakien au sol, devant les restes carbonisés d'un véhicule de l'armée, à l'est de la ville de Mossoul (Irak), le 11 juin 2014. (SAFIN HAMED / AFP)

Washington "se tient prêt". La Maison blanche a affiché son soutien, mercredi 11 juin, aux autorités irakiennes dans le combat qu'elles mènent contre le groupe jihadiste de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), qui progresse dans le nord du pays, et menace désormais la capitale Bagdad.

"Les Etats-Unis soutiendront les dirigeants irakiens alors qu'ils forgent l'unité nationale nécessaire pour remporter le combat contre l'EIIL", affirme le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney.

Pas de troupes au sol

Pour ce qui est de la forme de ce soutien, l'administration Obama envisage plusieurs options, parmi lesquelles des frappes aériennes, effectuées par des drones, explique un responsable occidental, sous couvert d'anonymat. Un scénario auquel Bagdad serait ouvert, affirme cette source, confirmant une information du Wall Street Journal.

Mais en aucun cas, les Etats-Unis "n'envisagent" de renvoyer des troupes au sol en Irak, déclare la porte-parole du département d'Etat américain. Avec le départ de son dernier soldat du sol irakien, le 31 décembre 2011, Washington a mis fin à un lourd engagement militaire sur place, qui a duré huit ans.

Une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU

Depuis, Washington a englouti des dizaines de milliards de dollars pour former et équiper les forces armées irakiennes, celles-là mêmes qui ont visiblement fui devant les jihadistes. Le Conseil de sécurité des Nations unies doit se réunir à huis clos jeudi pour discuter de la situation dans le pays.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.