Le mouvement de contestation persiste en Iran, 81 jours après la mort de Mahsa Amini qui avait déclenché les premières manifestations. Samedi 4 décembre, le procureur général a annoncé la suppression de la police des moeurs, organe de l'état responsable de la mort de la jeune femme en septembre. Cependant cette déclaration suscite des interrogations et des doutes. Cet effet d'annonce pourrait être interprété comme une tentative de diversion de la part du pouvoir. Mahnaz Shirali sociologue et politologue, spécialiste de l’Iran et Christian Chesnot, journaliste à la Rédaction Internationale de Radio France, spécialiste du Moyen-Orient sont dans le Talk pour en discuter. Un appel à une grève générale massiveDans ce contexte, l'appel à trois jours de grève largement relayé sur les réseaux sociaux et de manifestation est suivi dans le pays. Des commerces iraniens ferment leurs portes depuis lundi 5 décembre dans plusieurs villes de la République islamique après l'appel des manifestants à la grève contre les autorités.Les iraniens ne faiblissent pas malgré une répression par la police toujours plus violente. Le chef de la justice a annoncé réserver la peine de mort à ceux qu'ils considèrent comme des fauteurs de troubles. Dimanche, quatre personnes ont été exécutées pour ces motifs. Rejoignez-nous dès 18 heures du lundi au vendredi sur la chaîne Twitch de franceinfo pour participer au Talk de Manon Mella. Une heure d'échange, d'éclairage, de débat autour de sujets d'actualité et de société.