Sur la petite île grecque de Kos, ils seraient actuellement 7 000 clandestins. Peut-être plus. Et la tension monte. Débordées, les autorités ont fait venir un ferry de 2 500 places, pour proposer un hébergement d'urgence à plusieurs centaines de migrants. Mais seuls les Syriens ont accès à ce bateau, qui va rester à quai. Parce qu'ils viennent d'un pays en guerre, ils auront sans doute le droit au statut de réfugié.Un précieux sésamePour les autres nationalités, comme les Afghans, les Pakistanais ou encore les Irakiens, tout est plus compliqué. Contrairement aux Syriens, ils ont la seule étiquette de migrants. Et obtenir le sésame pour embarquer vers Athènes est plus difficile.Les 2 000 Syriens qui ont décroché leur ticket doivent attendre que les touristes embarquent, avant de monter à leur tour. Les réfugiés vont poursuivre leur périple : destination la France, l'Allemagne, la Suède ou la Norvège, pour une autre vie.