Cet article date de plus de deux ans.

Guerre en Ukraine : Visa, Mastercard et American Express écartent des banques russes de leur réseau de cartes

En conséquence, ces banques ne pourront plus utiliser leur réseau de paiement.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Une carte de paiement à Tambov (Russie), le 24 août 2018. (ALEXEY SUHORUKOV / SPUTNIK / AFP)

Les mesures de rétorsion continuent de se multiplier contre la Russie. Après Apple, Facebook, Instagram ou Disney, c'est au tour de Visa, Mastercard et American Express de prendre des mesures pour mettre en œuvre les sanctions économiques imposées à la Russie après l'invasion de l'Ukraine. Les trois émetteurs de cartes de paiement américains ont décidé, mardi 1er mars, que les banques russes ne pourront plus utiliser leur réseau de paiement.

>> Guerre en Ukraine : suivez l'évolution de la situation en direct

Mastercard a ainsi "bloqué de multiples institutions financières" sur son réseau de paiement, "en réponse aux ordres imposant des sanctions", a annoncé le directeur général de l'entreprise dans un message posté sur son site lundi soir. "Nous continuerons à travailler avec les régulateurs dans les jours à venir pour respecter pleinement nos obligations de conformité à mesure qu'elles évoluent", y ajoute Michael Miebach.

Visa prêt à se "conformer à des sanctions supplémentaires"

De son côté, Visa a déclaré sur son site qu'il allait "prendre rapidement des mesures pour assurer le respect des sanctions applicables". Le groupe se dit aussi "prêt à se conformer aux sanctions supplémentaires qui pourraient être mises en œuvre".

Quant à American Express, tout en soulignant que ses activités en Russie étaient "limitées", l'émetteur de cartes a affirmé qu'il "respectait les sanctions américaines et internationales depuis le début de la crise". Cela "nous a amenés à interrompre nos relations avec les partenaires bancaires concernés en Russie, et nous continuerons à nous conformer à toutes les lois applicables à mesure que la situation évolue", a détaillé le PDG du groupe, Stephen Squeri, dans un message aux employés diffusé sur le site de l'entreprise.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.