Cet article date de plus de deux ans.

Guerre en Ukraine : après le naufrage du Moskva, du personnel manque à l'appel

Publié Mis à jour
Guerre en Ukraine : après le naufrage du Moksva, du personnel manque à l'appel
Guerre en Ukraine : après le naufrage du Moksva, du personnel manque à l'appel Guerre en Ukraine : après le naufrage du Moksva, du personnel manque à l'appel
Article rédigé par franceinfo - L. Feuerstein, S. Agrabi, @RevelateursFTV
France Télévisions

Le 14 avril dernier, le navire amiral de la flotte russe, le Moskva, a été coulé par des missiles ukrainiens. Si des images publiées par le ministère de la Défense russe montrent qu'une centaine de membres du personnel a pu être secouru, près de 400 sont encore introuvables.

Sur des images saisissantes, on voit les derniers instants du Moskva. L’avant du bateau est en feu, les lances à incendie ont été actionnées, le navire s’enfonce dans une mer calme. L’image est authentique, elle a été comparée avec plusieurs photos, et tout concorde. Le croiseur russe a d’ailleurs brièvement été filmé par les secours. Mais pour le Kremlin, ce ne sont pas des preuves. "Nous avons vu les images mais nous ne pouvons pas dire à quel point elles sont authentiques et vraies", a déclaré le porte-parole du Kremlin, lundi 18 avril.

La discrétion des autorités

Moscou affirme que l’incendie a eu lieu de manière accidentelle, et non à cause de frappes ukrainiennes. Dimanche 17 avril, le ministère de la Défense russe a dévoilé une vidéo montrant une centaine de rescapés du naufrage. Mais où sont passés les autres ? Sur Facebook, un père de famille ne cache pas sa colère car il n’a plus de nouvelles de son fils, marin à bord du Moskva. Un autre sous-officier a aussi disparu, selon sa femme. Interrogée par un journaliste indépendant russe, une mère dont le fils a survécu affirme qu’il y aurait une quarantaine de morts. Les autorités russes restent silencieuses. Le naufrage reste pour l’heure un secret d'Etat.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.