Moskva et Potemkine, deux navires russes…
Après le naufrage du croiseur russe Moskva, explorons l'imaginaire de la marine de guerre dans notre culture populaire.
Quand on aime la mer, les marins et les navires de guerre, on connaît forcément Le Galipétant. Cette chanson enregistrée en 1938 par Nadia Dauty est devenue le symbole de toutes les vantardises possibles quand on veut prouver que son bateau est le plus grand, le plus beau, le plus solide.
Le naufrage du croiseur russe Moskva, mercredi, a fait résonner cette chanson dans beaucoup de mémoires. Même si l’on n’a pas tous les détails sur ce désastre naval, on ne peut s’empêcher de repenser à la confiance infinie que les autorités russes accordaient à la capacité de leur armée à vaincre l’Ukraine en quelques jours, ce qui est classiquement le volet de comédie de beaucoup de tragédies militaires.
Dans le premier épisode de Ces chansons qui font l’actu ce week-end, vous entendez des extraits de :
Nadia Dauty, Le Galipétant, 1938
Jean Ferrat, Potemkine, 1965
Bernard Haillant, Ça tourne pas rond dans les carrés, 1975
Canapé, Harangue, 1997
Guy Godin et les Équipages de la flotte de Paris, Flotte de France, 1957
Michel Sardou, Le France, 1975
Stan Hugill, The Drunken Sailor, 1989
Jean Ferrat, Potemkine, 1965
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Souvenez-vous : pendant l'été 2019, La Playlist de Françoise Hardy a été une traversée du bagage musical d'une autrice, compositrice et interprète considérée comme l'arbitre des élégances de la pop en France.
En juillet et août 2017, nous avions passé Un été en Souchon, pendant lequel Alain Souchon nous a guidés dans une promenade savoureuse dans toute une vie d’amour de la chanson.
Tout l’été 2016, en compagnie de Vincent Delerm, nous avons baguenaudé dans La Playlist amoureuse de la chanson, exploration buissonnière du patrimoine populaire. Vous pouvez également prolonger les gourmandises de cette chronique d’été avec le Dictionnaire amoureux de la chanson française, coédité par Plon et franceinfo.
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