Cet article date de plus d'un an.

Attentat à Bruxelles : "Ça me paraît assez illusoire" de renforcer la surveillance à la frontière entre la France et la Belgique, réagit un expert

Un homme a tué deux Suédois lundi soir dans le centre de Bruxelles, avant de prendre la fuite. Un "individu, dans ces périples-là, a plus de chances de rester dans des territoires qu'il connaît", explique un expert de la lutte contre le terrorisme alors que Gérald Darmanin veut renforcer le contrôle des frontières entre la France et la Belgique.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un attentat s'est produit à Bruxelles le 16 octobre 2023. Deux personnes ont été tuées. (HATIM KAGHAT / MAXPPP)

"Ça me paraît assez illusoire" de renforcer la surveillance à la frontière entre la France et la Belgique, réagit mardi 17 octobre sur franceinfo Floran Vadillo, expert des questions de sécurité et de la lutte contre le terrorisme, après l'annonce de Gérald Darmanin. Le ministre de l'Intérieur a demandé un renforcement des contrôles à la frontière, après l'attentat terroriste qui a tué deux supporters de football suédois à Bruxelles lundi 16 octobre.

>> Attentat à Bruxelles : ce que l'on sait de l'attaque qui fait deux morts, alors que l'assaillant est activement recherché

"Parce que l'espace européen est un espace de liberté de circulation", argumente l'expert. "Nous avons diminué nos capacités de contrôle des frontières". Le principal suspect de cette attaque à l'arme à feu, un Tunisien de 45 ans, est toujours en fuite mardi 17 octobre au matin. Selon Florian Vadillo, un renforcement de la surveillance aux frontières se traduit par "plus de patrouilles dans les transports en commun" qui relient la France et la Belgique, des "patrouilles plus régulières" et des "contrôles d'identité plus fréquents" dans les villages frontaliers.

"C'est l'intérêt de l'ensemble des pays et notamment des pays frontaliers d'arrêter cet individu pour éviter un périple meurtrier qui s'exporterait vers d'autres pays", reconnaît l'expert, qui explique que la Belgique est "la plaque tournante de l'ensemble des services de sécurité européens". Mais Florian Vadillo assure qu'un "individu, dans ces périples-là, a plus de chances de rester dans des territoires qu'il connaît" pour se cacher.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.