Auschwitz : disparition de Claude Bloch, un passeur de mémoire
"Ici c’est moi. J’ai été arrêté le 29 juin 1944 et déporté de Drancy le 31 juillet par le convoi 77", confie Claude Bloch, déporté à Auschwitz à l’âge de 15 ans avec sa mère et son grand-père, qui ne reviendront pas. Rescapé des camps de la mort, Claude Bloch va dédier sa vie à la mémoire. À la prison de Montluc, où il fut détenu avant sa déportation, il témoigne inlassablement. Dans les collèges et les lycées, il raconte, humblement.
"Lutter contre les fanatismes"
"Il le disait souvent : ‘Je témoigne non pas pour raconter une histoire, je témoigne pour tirer les leçons de mon histoire’. Pour lui, c’était précisément pour lutter contre les fanatismes qui ne se sont pas évanouis en 1945, mais qui demeurent toujours vivants, que le rappel du passé était quelque chose d’important", confie Jean-Olivier Viout, ancien magistrat, président du conseil d’orientation du mémorial de Montluc. Jusqu’à son dernier souffle, Claude Bloch aura dénoncé les horreurs dont sont capables les hommes.
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