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COP27 : "Le constat d’échec est quasiment là", regrette Macky Sall, le président du Sénégal

Malgré les engagements pris, les pays riches, en grande partie responsables de la pollution, rechignent à aider financièrement les pays victimes, déplore le chef d'État Macky Sall.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le président sénégalais Macky Sall quitte la tribune après sa prise de parole à la COP27, le 8 novembre 2022 à Charm-el-Sheikh (Égypte). (MOHAMMED ABED / AFP)

"Le constat d’échec est quasiment là", a déclaré samedi 19 novembre sur franceinfo Macky Sall, le président de la République du Sénégal alors que les difficiles négociations se poursuivent à la COP27 à Charm-el-Cheickh (Égypte). "On a dû prolonger la COP27 parce que nous n’avons pas encore trouvé d’accords entre les pays industrialisés responsables, en partie de la pollution et les pays en développement, plutôt victimes", explique-t-il.

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"Les engagements de Paris n’ont pas encore été respectés, à partir de 2020, on le sait, 100 milliards de dollars devraient être versés aux pays en développement pour leur permettre d’assurer un comportement sobre en carbone", poursuit le président sénégalais. "Malgré des engagements, le constat d’échec est quasiment là, on attend encore quelques heures, jusqu’à midi heure locale, pour voir si les pays industrialisés vont s’accorder sur la nécessité de mettre en place immédiatement un mécanisme pour les pertes et dommages. Beaucoup de pays souffrent du changement climatique", insiste Macky Sall.

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Un accord aurait dû être trouvé vendredi déjà à la conférence mondiale de l'ONU sur le climat,.

"Espérons que les quelques heures qui restent avant la clôture permettront que la conscience universelle prendra le dessus et que les égoïsmes nationaux soient battus."l

Macky Sall, président de la République du Sénéga

à franceinfo

Pour autant, le président de l’Union africaine ne se dit pas confiant pour la suite, "malgré notre plaidoyer, malgré ce que le GIEC a dit, il y a un dialogue de sourd", affirme-t-il. "Non seulement les pays responsables de la pollution de la planète ne mettent pas en œuvre les engagements souscrits mais en plus ils engagent le débat sur la suppression des énergies fossiles pour des pays qui n’ont pas d’autres sources d’énergies", s'agace le président du Sénégal. "Ce sont les pays qui ont utilisé ces énergies pendant deux siècles qui nous demandent de renoncer à nos ressources naturelles, c’est un dialogue qui ne peut pas passer", s'insurge Macky Sall avant de conclure : "L’Afrique s’est engagée, nous sommes conscients qu’il faut faire des efforts mais le continent africain représente moins de 4% des émissions de CO2."

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