Face à la répression, elles revendiquent leur pacifisme. Des milliers de personnes, dont de nombreuses femmes, ont formé des chaînes humaines, jeudi 13 août, en de multiples endroits de Minsk, la capitale de la Biélorussie. Elles ont dénoncé la violence des forces de l'ordre depuis la contestation ayant suivi la réélection controversée, dimanche, du président Alexandre Loukachenko. Des actions similaires ont eu lieu dans de nombreuses villes du pays.Cette mobilisation intervient alors que la police jugeait que la contestation faiblissait, tout en dénonçant un niveau élevé "d'agressivité à l'égard des forces de l'ordre". Une centaine de policiers ont été blessés, dont 28 hospitalisés. Aucun bilan détaillé n'a été publié concernant les manifestants, contre lesquels des balles en caoutchouc, des matraques et des grenades assourdissantes sont utilisés sans retenue.