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Fusillade à Orlando : la tuerie ravive la question des armes aux États-Unis

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Fusillade à Orlando : la tuerie ravive la question des armes aux États-Unis
Fusillade à Orlando : la tuerie ravive la question des armes aux États-Unis Fusillade à Orlando : la tuerie ravive la question des armes aux États-Unis (France 2)
Article rédigé par franceinfo
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Orlando est une ville reconnue pour son ambiance festive et sa mixité. Depuis samedi, pour toutes les communautés, l'heure est au recueillement. La tuerie réanime le débat sur les armes aux États-Unis.

C'est la tuerie la plus meurtrière de l'histoire des États-Unis. 50 victimes et plus de 53 blessés sont à déplorer après la fusillade perpétrée dans la nuit du samedi 11 au dimanche 12 juin à Orlando. "Ce lundi 13 juin au matin, on a extrait quatre corps de la discothèque devant laquelle je me trouve. On l'a vu, il y a encore beaucoup de familles qui sont plongées dans l'angoisse parce que toutes les identités n'ont pas encore été révélées. Certains espèrent évidemment que leur proche ne soit pas mort dans cette terrible fusillade", explique Jacques Cardoze en direct d'Orlando.

133 tueries depuis le début de l'année

Il y a comme un sentiment d'habitude et de lassitude face à ces tueries de masse. "Des sites internet en font le décompte. On sait d'ores et déjà qu'il y a eu 133 tueries depuis le début de l'année. C’était 372 l'année dernière en 2015. On a un président, Barack Obama, qui était probablement l'un des plus convaincus qu'il fallait réguler cette question des armes aux États-Unis. Il n'y est pas parvenu en ses presque 8 ans de mandat", ajoute Jacques Cardoze.  

Beaucoup s'interrogent et se disent qu'il va falloir continuer à vivre avec ces tueries. Beaucoup se demandent comme il est possible que cet homme ait pu se procurer cette arme, un semi-automatique, qui a pu faire autant de dégâts. "C'est toute la communauté homosexuelle, ici, qui est particulièrement touchée, mais pas seulement. C'est toute une Amérique qui est meurtrie aujourd'hui. Les drapeaux seront d'ailleurs mis en berne un peu partout", conclut le journaliste.

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