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REPLAY - Argentine : à quoi va ressembler la “nouvelle ère” promise par Javier Milei ?

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Article rédigé par franceinfo
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Le Talk de franceinfo se penche aujourd’hui sur Javier Milei, nouveau président de l’Argentine, investi le dimanche 10 décembre. Sarah Calamand reçoit David Copello, chercheur associé au CREDA, Maricel Rodriguez Blanco, maîtresse de conférences en sociologie à l’Institut catholique de Paris et Pablo Stefanoni, journaliste argentin et docteur en histoire.

Dans la nuit du dimanche 19 au lundi 20 novembre, le candidat ultralibéral Javier Milei est élu nouveau président de l’Argentine, avec plus de 55% des voix. Celui-ci, qui tient certaines positions d’extrême droite, a remporté l’élection face à Sergio Massa, son rival de centre-gauche. 

C’est une nuit historique pour l’Argentine”, a déclaré ce dernier, surnommé le Trump de la Pampa. Cet ancien économiste défend une ligne ultraconservatrice, climatosceptique, anti-avortement et pro-armes, dans une Argentine qui traverse actuellement une crise économique dramatique.

Une fougue anti-système et des idées libertariennes

Le candidat ultralibéral a réussi à convaincre les électeurs argentins de relever le pays, actuellement embourbé dans une crise économique avec 143% d’inflation. Le président nouvellement élu propose de remplacer la devise nationale, le peso, qu’il nomme “excrément”, par le dollar d’ici 2025. 

Javier Milei promet un “traitement de choc” au pays, avec une politique “dégagiste”. Ce dernier souhaite supprimer différents ministères, à savoir celui de l’Éducation, de la Santé ou encore de l’Environnement, de réduire la place de l’État au maximum et en privatisant divers secteurs pour relancer l’économie. 

Un programme antiféministe et climatosceptique

Parmi les ministères que le président élu souhaite supprimer, le ministère des Femmes, des Genres et des Diversités. Javier Milei assume ses convictions antifémistes, déclarant en mai 2022 : “Je ne m’excuserai pas d’avoir un pénis”. Ce dernier nie les inégalités salariales entre les hommes et les femmes, s’oppose à l’avortement qu’il considère comme un meurtre, critique l’éducation sexuelle à l’école considérée comme une “idéologie du genre”. 


Pour le président ultralibéral, le réchauffement climatique n’est pas une conséquence de l’activité humaine. Au début de la campagne présidentielle, Javier Milei déclarait qu’il “existe, dans l’histoire de la Terre, un cycle de températures”.

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