Génocide au Rwanda : "La nature du crime n’a pas tout de suite été identifiée", selon Dorcy Rugamba, figure de la scène artistique dans le pays

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Génocide au Rwanda : "La nature du crime n’a pas tout de suite été identifiée", selon Dorcy Rugamba, figure de la scène artistique dans le pays
Génocide au Rwanda : "La nature du crime n’a pas tout de suite été identifiée", selon Dorcy Rugamba, figure de la scène artistique dans le pays Génocide au Rwanda : "La nature du crime n’a pas tout de suite été identifiée", selon Dorcy Rugamba, figure de la scène artistique dans le pays (FRANCEINFO)
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Dimanche 7 avril marquera le 30e anniversaire du génocide rwandais. Le comédien Dorcy Rugamba, la politologue Niagalé Bagayoko et le documentariste Thomas Zribi étaient les invités du 12/13 info.

Entre avril et juillet 1994, un million de personnes ont été massacrées au Rwanda. Le 7 avril 1994, Dorcy Rugamba, comédien et figure de la scène artistique de ce pays, a perdu ses parents et six de ses frères et sœurs. Il a par la suite écrit une lettre dans l’espoir de bâtir une conscience commune. Selon lui, cette conscience "a pris du temps et commence à l’être 30 ans après". "La nature du crime n’a pas tout de suite été identifiée", explique-t-il.

Selon Niagalé Bagayoko, politologue et spécialiste des politiques de sécurité en Afrique, "la politique menée par Emmanuel Macron d’un point de vue mémoriel (...) et le rapport qui a mis l’accent sur les atrocités commises et sur les ambiguïtés de l’engagement militaire français (...) sont des actes très importants en ce qui concerne le positionnement de la France".

Certains "espéraient que la France reconnaisse une responsabilité plus grande"

Thomas Zribi, journaliste et coauteur du documentaire Rwanda, à la poursuite des génocidaires, évoque quant à lui l’implication de François Mitterrand dans le soutien aux dirigeants rwandais de l'époque. "Certains acteurs du milieu associatif espéraient davantage, que la France reconnaisse une responsabilité plus grande", analyse le journaliste.

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