La libération de Sophie Pétronin, jeudi 8 octobre, semble être une excellente nouvelle, mais il y a aussi un paradoxe, selon la grande reporter Samah Soula. Il y a eu des négociations, des échanges avec la libération de prisonniers djihadistes, 204 vraisemblablement. Il y a aussi la partie qui n'est pas connue. Y'a-t-il eu de l'argent ou d'autres choses négociées ?, questionne Samah Soula. La partie invisible d'une telle négociation ne sera jamais connue, cependant, s'il y a eu rançon lors de l'opération, les djihadistes pourraient se servir de l'argent pour renforcer leur armement, s'équiper et combattre, avance Samah Soula.Des pressions ?Reste à savoir maintenant qui a été libéré parmi les 204 personnes, afin de permettre d'évaluer comment la France a cédé à certaines pressions et le niveau de responsabilités de ces potentiels djihadistes, reconnaît Étienne Leenhardt. Dans le cas de la libération de Pierre Camatte, Nicolas Sarkozy avait assumé le fait de laisser partir quatre djihadistes de très très haut niveau, rappelle le chef du service étranger de France Télévisions.