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Affaire du financement libyen : les charges contre Sarkozy "ne se limitent pas aux déclarations" de Takieddine, rappelle le procureur national financier

L'intermédiaire franco-libanais Ziad Takieddine a retiré ses accusations à l'encontre de l'ancien président, mercredi 11 novembre. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le procureur national financier Jean-François Bohnert à Paris le 17 octobre 2019.  (ERIC FEFERBERG / AFP)

Il ne suffit pas d'un témoignage retiré pour libérer Nicolas Sarkozy de sa mise en examen. Dans l'enquête sur des soupçons de financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, les mises en examen ne s'appuient pas seulement sur les déclarations de Ziad Takieddine, a rappelé jeudi 12 novembre le procureur national financier, mais "sur des indices graves ou concordants qui ne se limitent pas aux déclarations d'une seule personne", écrit le procureur Jean-François Bohnert dans un communiqué. La veille l'homme d'affaires, exilé au Liban, a retiré ses accusations contre Nicolas Sarkozy, dans un revirement sujet à caution.

"Il n'est jamais revenu sur ses déclarations"

"Les interrogatoires de M. Ziad Takieddine dans le cadre de l'information judiciaire en cours ont été effectués par un ou plusieurs juges d'instruction en présence d'un greffier et de l'avocat de M. Takieddine", écrit-il. "A chaque fois, M. Takieddine a disposé de tout le temps nécessaire pour relire ses procès-verbaux d'auditions avant de les signer. Il n'a jamais formulé la moindre observation sur le déroulement de ses interrogatoires."

Il souligne également : "Interrogé à six reprises par différents juges d'instruction y compris après le départ de M. Serge Tournaire, M. Ziad Takieddine n'est jamais revenu sur ses premières déclarations."

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