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"Méga-bassines" : Marc Fesneau lance un "message de responsabilité et d'apaisement" en direction des manifestants dans les Deux-Sèvres

Le ministre de l'Agriculture considère qu'il existe "des risques à l'ordre public justifiant l'interdiction de manifester" et la "grande mobilisation des gendarmes" et policiers.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Marc Fesneau, le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, sur franceinfo, mardi 23 août 2022. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Alors qu'une nouvelle manifestation contre les "méga-bassines" est prévue ce samedi à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau souhaite lancer sur France Inter un "message de responsabilité et d'apaisement" en direction des manifestants. Le ministre rappelle que la préfecture a "interdit les manifestations" par crainte d'actes violents. Marc Fesneau met ainsi en avant les armes saisies en amont du rassemblement, évoquant "des machettes et des haches".

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Étant donné que les autorités s'attendent à la venue de près de 1 000 "ultras" dans les Deux-Sèvres, le ministre de l'Agriculture considère qu'il existe "des risques à l'ordre public justifiant l'interdiction de manifester" et la "grande mobilisation des gendarmes" et policiers (près de 3 200). 

"Criminalisation des militants écologistes"

Marc Fesneau indique que ces éléments radicaux "viennent de Suisse, d'Italie, d'Allemagne ou de Belgique". Selon le ministre, "ce sont des gens rompus aux exercices de manifestations classées plutôt à l'extrême gauche et qui font, effectivement, actes de violences". Il balaie cela dit la critique émise par l'eurodéputé EELV Yannick Jadot qui dénonçait, vendredi sur franceinfo, une "criminalisation des militants écologistes". 

Sur France Inter ce samedi, Marc Fesneau tient à rappeler que le projet de ces réservoirs dédiés à l'irrigation agricole dans les Deux-Sèvres s'est fait "sur le terrain, avec les associations locales, avec les agriculteurs locaux, avec les services de l'État, avec les services scientifiques sur les questions d'eau". Il assure que "le procès n'a en rien été imposé par le haut", et juge donc "exemplaire sa démarche".

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