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Performances, design, prix... À l'heure de la 5G, quel smartphone pour quel budget ?

Alors que les opérateurs déploient progressivement la 5G depuis mi-novembre dans les plus grandes villes de France, la fin d'année offre souvent une belle occasion de changer son smartphone. Voici quelques modèles compatibles 5G passés au crible.

Article rédigé par franceinfo - G.S., F.M., H.G. et A.J.
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 15 min
Apple, Samsung, Huawei, Sony ou Oppo ont tous lancé des modèles 5G en cette fin d'année. (DR)

Après plusieurs mois de débats, la 5G a commencé a se déployer en France. Emmanuel Macron s'est refusé à différer le lancement de cette nouvelle technologie, même si les prochaines attributions de fréquences ne devraient pas se faire sans évaluation préalable de son impact sur l'environnement, comme l'a recommandé le Haut Conseil pour le Climat. Le nouveau réseau de télécommunications mobiles, plus rapide et plus performant que la 4G, commence à être installé en France, SFR étant le premier à s'être lancé à Nice fin novembre. Bouygues a suivi dans une vingtaine de grandes villes le 1er décembre, puis Orange dans 150 villes depuis le 15 décembre. Mais pour bénéficier des services annoncés comme supersoniques de la 5G, encore faut-il être équipé. La fin d'année et les offres qui fleurissent dans les magasins pour et après les fêtes de Noël représentent souvent une bonne occasion de changer de smartphone. Franceinfo a pu tester quelques modèles proposés par les principaux constructeurs et dresse la liste de leurs forces et de leurs faiblesses.  

Samsung Galaxy S20 FE : la performance à moindre coût

Le modèle est disponible en de nombreux coloris. (Samsung)

Le nouvel appareil marque une évolution dans la stratégie de la marque coréenne. Habituellement, Samsung commercialise ses unités premium en début d’année, avant de sortir des smartphones de gammes inférieures plus tard. Mais en 2020, le groupe coréen lance une déclinaison plus abordable de la série S20 durant le troisième trimestre. Un appareil disponible à 759 euros qui risque de séduire ses futurs consommateurs.

On a aimé : l’écran et l’autonomie

Le premier contact visuel avec le Galaxy S20 FE est plutôt agréable. La marque coréenne a fait le choix d’un écran plat de 6,5 pouces qui occupe 91,4% de la face avant. Et les bordures n’entravent aucunement le confort d’utilisation de l’appareil. Au dos, Samsung a opté pour du plastique. Et le résultat est finalement satisfaisant avec un appareil léger (190 grammes) et une matière assez robuste et agréable qui évite les traces de doigt.

Samsung n’a pas fait de concession sur l’écran. Ce dernier atteint les 120 HZ de taux de rafraichissement et offre une belle colorimétrie. Le Galaxy S20 FE propose un confort d’utilisation et de navigation remarquable. La luminosité montant jusqu’à 724 cd/m² garantit quant à elle une bonne lisibilité, quelles que soient les conditions. Le consommateur devra tout de même passer en mode "nature" dans les réglages pour savourer la pleine puissance de cet écran.

Avec ses 8 GO de RAM, le Galaxy S20 FE se montre fluide même en réalisant plusieurs tâches en même temps. L’appareil parvient à éviter la surchauffe lorsqu’on le pousse dans ses retranchements. La dernière création de Samsung permettra ainsi aux gamers de jouer de manière confortable. Au niveau du son, le smartphone se montre plutôt performant même si ses haut-parleurs s’avèrent moins puissants que ceux de la concurrence.

L’appareil fait bien mieux que les autres membres de la famille Samsung en termes d’autonomie. Malgré une utilisation intense, le smartphone devrait aisément tenir plus d’une journée sans recharge. La batterie de 4 500 mAh tient le coup même en cas d’utilisation d’applications énergivores. Les consommateurs devront attendre 1h25 avant de recharger entièrement l’appareil.

On n’a pas aimé : une expérience photo inégale

Au niveau de la photographie, le Galaxy S20 FE se montre intuitif et permet de réaliser des clichés de jour de qualité avec ses trois modules au dos : un principal avec optique de 26 mm, un grand-angle 13 mm et un téléobjectif 76 mm. Le smartphone permet notamment de saisir des sujets en mouvement de manière assez satisfaisante. En basse luminosité, l’appareil photo se montre en revanche beaucoup moins performant avec des clichés moins précis et détaillés. Quant au zoom X30, l’accessoire se révèle approximatif et semble plus tenir du gadget ou du coup marketing.

En cette fin d'année, Samsung propose un téléphone particulièrement satisfaisant avec son Galaxy S20 FE 5G qui devrait parvenir à booster les ventes de la firme coréenne. L'appareil parvient à faire mieux que ses aînés, les S20 et S20+ pour 250 et 350 euros de moins.

À partir de 759 euros

Et aussi : le Samsung Galaxy Note 20

Autre modèle 5G du constructeur corréen, le Samsung Galaxy Note 20 se classe dans la catégorie des smartphones haut de gamme. Et pourtant, malgré son prix avoisinant les 1000 euros, il ne bénéficie que d’un écran 60 Hz, d’une autonomie très limitée et un dos en plastique. Le smartphone au fameux stylet S-Pen n'en reste pas moins puissant et esthétique et propose une bonne prise en main ainsi que des finitions soignées. La qualité photo est aussi au rendez-vous, avec une multitude d'options très bien travaillées comme le grand angle ou encore l’ultra grand angle. Un bon téléphone... si on était encore 2019 et à 200 euros de moins.

Huawei Mate 40 Pro : le top pour l'image... sans service Google

Le Mate 40 Pro se démarque par son appareil photo et ses dernières fonctions vidéo. (Huawei)

La marque chinoise offre avec son nouveau Huawei Mate 40 pro un digne successeur au Mate 30 pro sorti l’année dernière, et le smartphone le plus vert de la maison à ce jour. Un appareil à 1 099 euros impressionnant du point du vue technologie hardware, mais dont le système d’exploitation reste peu pratique et gâche l’expérience depuis l’embargo américain interdisant à la firme chinoise de travailler avec Google et ses services.

On a aimé : l’expérience photo et vidéo

C’est indéniable, le nouveau bébé de Huawei est un beau produit. Mention spéciale pour la couleur argent du dos, dont la teinte irisée tire vers le bleu et le rose selon l’exposition. Le très grand écran OLED de 6,76 pouces et ses bords incurvés offrent un confort visuel particulièrement appréciable.

Le Huawei Mate 40 Pro est doté d’une puce haut de gamme conçue par la firme. La navigation est très fluide et stable et le smartphone fonctionne bien avec plusieurs applis ouvertes. Autre point à saluer : une batterie qui offre une longue autonomie. Le smartphone tient au moins deux jours même avec une utilisation poussée. Il se recharge ensuite très vite grâce à son chargeur de 66W.

Mais c’est une nouvelle fois sur la photo que le petit nouveau de Huawei se distingue. L’objectif frontal est composé d’un capteur selfie de 13 méga pixels et d’un autre dédié à la reconnaissance faciale. À l’arrière, un énorme – mais élégant – module photo contient non pas un mais quatre capteurs. Le capteur principal de 50 méga pixels est accompagné d’un ultra grand angle, d’un téléobjectif avec un zoom x5 optique et un zoom x50 en numérique, et enfin d’un capteur TOF qui gère la profondeur de champ et est particulièrement utile pour les modes portraits. Les clichés sont nets de jour comme de nuit, mais les couleurs sont très (trop) saturées. C’est parfait pour les réseaux sociaux, mais ça ne plaira pas à tout le monde. Heureusement, le Huawei a un mode photo professionnel qui vous permettra de faire vos propres réglages, et d’obtenir des teintes plus proches de la réalité. Niveau vidéo, le smartphone peut filmer jusqu’en 4K à 60 images par seconde, y compris en mode selfie. Mais la stabilisation en sera affectée.

On n’a pas aimé : la vie sans Google

Au rayon des déceptions, Huawei présente un smartphone qui reste relativement lourd et volumineux avec ses 210 grammes, même si prise en main reste correcte. Certaines fonctionnalités sont tout de même difficilement atteignables sur les côtés de l’écran très incurvé.

Mais c’est surtout au niveau de son système d’exploitation Harmony OS que les habitudes peinent à se prendre : s’il s’est indéniablement amélioré depuis son lancement, il reste très perfectible. Vous vous arracherez probablement les cheveux devant des tutoriels pour comprendre comment télécharger les applications. Il faut en effet passer par deux logiciels différents, l’AppGallery et Petal Search. Huawei n’a en effet pas le droit de proposer certaines applis sur sa galerie maison. Une fois téléchargées, les applis fonctionnent cependant normalement. Les applis made in Huawei ne sont quant à elles pas encore toutes très au point. Il sera par exemple compliqué de vous reposer sur Petal Maps, concurrente de Google Maps, pour trouver votre chemin. Malgré ses qualités, le Huawei Mate 40 Pro peut demeurer compliqué d’utilisation au quotidien pour les moins initiés. Ce qui est bien dommage vu son prix.

À partir de 1099 euros

iPhone 12 : Apple en mode puissance 4

A gauche, l'iPhone 12 et le 12 Mini. A droite, les modèles haut de gamme et plus chers, iPhone 12 Pro et Pro Max. (APPLE)
Entre l'iPhone 12 Mini, l'iPhone 12, l'iPhone 12 Pro et l'iPhone 12 Max, Apple propose quatre modèles pour cette fin d'année 2020, pour séduire un maximum de consommateurs. Un éventail de tailles et de prix pour des prestations plutôt séduisantes.

On a aimé : un design "à l’ancienne" et des photos "pro"

Similaires niveau puissance (les quatre différents modèles utilisent le même processeur dernier cri A14 Bionic) et sur la qualité de l'écran (Oled Super Retina XDR) et tous compatibles 5G, c'est tout d'abord sur le design que les nouveaux iPhone se différencient. En revenant pour ses nouveaux modèles à des bords droits tels qu'on les avait connus avec les iPhone 4 et 5, Apple met fin au design arrondi qui ne faisait pas l'unanimité mais qui courait depuis l'iPhone 6 (sorti en 2014). Pas de prise de risque donc mais pas de fausse route niveau design, avec quatre modèles particulièrement bien finis dans la conception. Les deux modèles de la gamme Pro se distinguent par un dos en aluminium brossé du plus bel effet mais aussi par des bords brillants. Contrairement au 12 et 12 mini, dont les bords sont mats et le dos brillant. Chaque modèle accueille de nouveaux coloris, assez "pop" pour le 12 et 12 mini, avec notamment un beau bleu, également présent pour la première fois dans la gamme pro dans une teinte plus foncée.

Niveau photo, les iPhone 12 et 12 mini ne présentent que deux objectifs principaux de 12 mégapixels chacun, avec un ultra grand‑angle, un zoom optique 2x et un zoom numérique 5x. Les modèles Pro et Pro Max proposent un troisième objectif, pour de meilleurs rendus en situation de basse lumière et des zooms plus importants (4x en optique et 10x en numérique). Les professionnels de l'image apprécieront également l'option Apple ProRaw, disponible sur les deux modèles premium avec la dernière mise à jour d'iOS 14. Un vrai plus pour les puristes qui aiment retravailler l'image en profondeur avec des logiciels avancés comme Photoshop.

On n’a pas aimé : l’encoche et les prix

On pourra regretter que ces nouveaux iPhone présentent toujours cette encoche proéminente par rapport à la concurrence, qui a su la réduire à la portion congrue, voire la faire complètement disparaître. Une touche assumée par le constructeur américain et justifiée par la présence du Face ID (détection de visage), qui se définit comme le système de sécurité le plus efficace du marché des smartphones.

Enfin, malgré l’arrivée emballante de I'iPhone 12 Mini, vendu à partir 809 euros, les derniers bébés d’Apple restent des produits au prix élevé : l'iPhone 12 démarre à 909€, le 12 Pro se vend à partir de 1159€ et le 12 Pro Max monte à 1259€. Un coût important, malgré l'absence de chargeur dans la boîte : ces iPhone dernier cri ne seront pas à la portée de toutes les bourses en cette fin d’année.

À partir de 809 euros

Xperia 5 II : le renouveau de Sony ?

Le smartphone haut de gamme de Sony tient la dragée haute à ses concurrents sur le registre des performances. (SONY)

Une affaire de chiffres. Après la sortie du Xperia 1 II en juin, Sony a lancé le 16 octobre sur le marché français une version compacte de celui-ci : le Xperia 5 II. Un nouveau jouet longiligne au prix de 899 euros qui propose certaines améliorations par rapport à son grand frère. Malheureusement, le nouveau-né de la famille Sony comporte quelques défauts qui pourraient laisser ses consommateurs sur leur faim.

On a aimé : des performances au rendez-vous

Sony propose un téléphone léger, équilibré et agréable à utiliser avec le Xperia 5 II. Plus petit que son prédécesseur, le nouvel appareil nippon dispose d’un écran de 6,1 pouces, avec des bordures qui restent plus importantes que celles de ses principaux concurrents. L’écran occupe ainsi 81% de la face du smartphone. Maniable d’une seule main, le Xperia 5 II fait même de la résistance en proposant un bouton dédié à la prise de photos sur sa bordure droite et un tiroir de carte SIM s’ouvrant sans épingle sur son côté gauche. Le tout permet de changer de carte sans avoir à redémarrer le smartphone. Des caractéristiques qui lui permettent d’être un téléphone particulièrement agréable à utiliser au quotidien.

Le smartphone haut de gamme tient la dragée haute à ses concurrents sur le registre des performances. L’utilisation est confortable, et ce même si plusieurs applications sont ouvertes. Les fans de jeux vidéo ne seront pas frustrés par ce smartphone pourront d’ailleurs y retrouver Call of Duty Mobile. L’écran Oled 120 Hz offre une grande fluidité et d'une remarquable reproduction des couleurs en mode "créateur". Les mouvements de doigt sur l’écran seront reproduits avec une belle finesse. Niveau audio, il vous faudra utiliser le smartphone avec un casque ou des écouteurs pour savourer vos musiques ou vidéos préférées. Sans ces accessoires, le son produit par les deux haut-parleurs de l’appareil offre une expérience auditive intéressante, mais un peu terne.

Niveau photo, le nouvel appareil dispose de trois objectifs arrière : un grand angle avec focale de 24 mm, un ultra grand-angle de 16 mm et un téléobjectif de 70 mm. Les publics les moins experts en photographie pourront se contenter du mode "classique" tandis que l’application Photo Pro sur le smartphone devrait séduire les photographes plus expérimentés. Dans l’ensemble, l’appareil permet de réaliser des clichés réussis, avec de belles couleurs et de jolis contrastes. Grosse ombre au tableau, l’absence de mode permettant d’immortaliser des moments en pleine nuit.

On n’a pas aimé : une autonomie moyenne

Avec son aspect longiligne et ses bords en aluminium, ce nouveau smartphone dégage une grande sobriété stylistique. Peut-être un peu trop. Le Xperia 5 II a du mal à se démarquer d’autres smartphones de la gamme premium comme le Samsung Galaxy S20. En France, l’appareil nippon n’est d’ailleurs proposé qu’en noir. Le nouveau-né du clan Sony ressemble finalement aux autres membres de sa famille. D’un point de vue pratique, le rajout d’un bouton sur le bord droit semble superflu. Avec les gâchettes pour régler le son, verrouiller ou déverrouiller l’appareil, prendre une photo et utiliser l’assistant Google (qui tient plus du gadget), cela fait beaucoup trop pour une seule et même bordure. Le consommateur peut rapidement se perdre entre chaque touche.

Sur le papier, le Xperia 5 II semble faire moins bien que ses petits camarades avec un accumulateur de 4 000 mAh. Dans les faits, l’autonomie de l’appareil se retrouve en effet légèrement décevante. Les utilisateurs les plus dépendants à leurs smartphones ne devraient pas pourvoir l’utiliser une journée toute entière. Les plus modérés devraient parvenir à le faire durer deux jours entiers. Quant à la recharge rapide de l’appareil, elle atteint 18W, là où les autres smartphones grimpent jusqu’à 65W. Pour le recharger à 100% de ses capacités, il faut attendre 1h45.

Malgré ces défauts, le Xperia 5 II est un appareil fin, compact et agréable qui devrait contenter ses futurs utilisateurs. Et pourquoi pas relancer Sony, particulièrement impacté par le coronavirus en 2020. Au premier semestre, la firme n'avait réalisé que 400 000 ventes sur les 700 000 anticipées.

À partir de 899 euros

L’Oppo Reno 4 pro : dans la cour des grands ?

Avec son nouveau modèle compatible 5G, le Chinois Oppo veut se faire une place parmi les grands. (Oppo)
Contrairement aux autres marques chinoises comme Honor, Wiko ou Xiaomi, Oppo entend s’imposer comme un constructeur haut de gamme sur le marché français. Mais que vaut ce modèle encore peu connu du grand public ?

On a aimé : l’écran époustouflant

Le smartphone Reno 4 pro est très fin et léger, ce qui lui donne un look classe et soigné. Ses tranches brillantes et son arrière matte le confirment bien. La texture au dos assure une bonne prise en main. Les bordures incurvées donnent un effet d’immersion dans le téléphone. Son point fort réside incontestablement dans son écran. Que ce soit au niveau des couleurs, du taux de rafraichissement de 90hz ou encore de la luminosité, le Oppo offre une expérience grandiose. Grâce à son processeur de dernière génération Snapdragon 765G, ainsi que ses 12 Go de Ram, il rivalise avec les plus grands. Que ce soit pour les jeux vidéo ou encore pour utiliser plusieurs applications en même temps, l’utilisateur n’aura jamais le sentiment d’être bridé.

On n’a pas aimé : un appareil photo perfectible

Les photos du Reno 4 pro demeurent d’assez bonne qualité dans tous les modes (nuit, 12 ou 48mpx), mais les couleurs sont globalement assez mal traitées, avec une image parfois trop claire ou trop sombre, ainsi qu’un manque de détails par rapport aux leaders du marché. On retrouve également une tendance à “lisser” les photos, propre à certains modèles chinois, qui ne conviendra pas à tout le monde. L’autonomie reste assez légère mais la charge Ultra rapide (qui permet d'atteindre les 100% en 33 minutes) vient quelque peu compenser cette faiblesse.

Le Reno 4 pro d’Oppo possède globalement des caractéristiques satisfaisant pour un modèle “entrée de gamme du haut de gamme”, et un prix de 799 euros qui reste abordable au vu de ses qualités. Mais il manque d’options (pas de recharge sans fil, modèle non étanche...) pour lui permettre de rivaliser avec les marques qui trustent les premières places du marché des smartphones premium, Samsung, Huawei et Apple.

À partir de 799 euros

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