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Facebook : voici l'outil pour savoir si Cambridge Analytica a accédé à vos données

Lundi 9 avril, Facebook a commencé à prévenir les utilisateurs dont les données avaient pu être subtilisées par Cambridge Analytica. Un outil permet désormais à chacun de vérifier cette information en un simple clic. 

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Les données de 87 millions d'utilisateurs de Facebook ont été subtilisées/ (JAAP ARRIENS / NURPHOTO / AFP)

Vos données Facebook ont-elles été subtilisées par Cambridge Analytica ? Il y a quelques jours, le réseau social a révélé que les données de 87 millions ses utilisateurs avaient été récupérées à leur insu par cette firme qui a travaillé pour la campagne de Donald Trump. En France, il y aurait environ 211 000 personnes concernées. Mardi 10 avril, Facebook a lancé un outil vous permettant de vérifier en un simple clic.

Pour utiliser cet outil, rien de plus simple. Il vous suffit de cliquer sur ce lien qui vous renvoi vers la page d'aide de Facebook consacrée au scandale Cambridge Analytica. Celle-ci n'existe pas encore en français mais fonctionne avec n'importe quel compte.

Une notification pour les personnes concernées

Si vos informations n'ont pas été partagées avec Cambridge Analytica, voici le message qui devrait apparaître : "Selon nos rapports, ni vous ni vos amis ne vous êtes connectés à This Is Your Digital Life. Par conséquent, il ne semble pas que This Is Your Digital Life ait partagé vos informations Facebook avec Cambridge Analytica." A l'inverse, si vous faites partie des utilisateurs concernés (soit directement, soit via l'un de vos amis), cela sera indiqué sur cette page.

Depuis lundi 9 avril, toutes les personnes concernées doivent aussi recevoir une notification de Facebook les prévenant de l'utilisation de leurs données par Cambridge Analytica.

Des données utilisées pour la campagne de Trump

La firme Cambridge Analytica a récupéré, via un questionnaire psychologique auquel ont répondu 270 000 personnes, les données de millions de leurs amis en 2014. Cela a permis à la société britannique de se constituer une précieuse base de données avant d'être embauchée par l'équipe de campagne de Donald Trump.

A l'époque, les applications autorisées par une personne avaient accès aux données de ses amis, ce qui explique le très grand nombre de personnes affectées au final. Cette option a été supprimée en 2014 mais le PDG, Mark Zuckerberg, a reconnu que le réseau social devait mieux contrôler lui-même l'usage des données par les applications tierces.

>>Retrouvez l'enquête d'Envoyé spécial sur "Facebook, l'envers du réseau", jeudi 12 avril à 20h50 sur France 2

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