Grève de la faim à Calais : le médiateur du gouvernement propose de mieux travailler "en amont" des démantèlements des camps de migrants
Didier Leschi a proposé d'effectuer un diagnostic social des populations, mais aussi de formuler des propositions d'hébergements et de mises à l'abri, avant les démantèlements de camps.
Un meilleur travail préparatoire. C'est la solution envisagée par le médiateur envoyé en mission à Calais par le gouvernement, Didier Leschi, qui propose de mieux travailler "en amont" des démantèlements de camps afin d'"améliorer les mises à l'abri des exilés". "Avec les associations (...), on examine les solutions et les mesures que l'on pourrait envisager", a expliqué le patron de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii), jeudi 28 octobre, au deuxième jour de sa mission de médiation, dans cette commune du Pas-de-Calais où trois militants sont en grève de la faim depuis le 11 octobre pour dénoncer le sort réservé aux migrants.
Parmi ces mesures, Didier Leschi suggère d'effectuer un diagnostic social des populations, mais aussi de formuler des propositions d'hébergements et de mises à l'abri avant les démantèlements de camps. Le directeur général de l'Ofii, lui-même acteur du démantèlement de la lande de Calais il y a cinq ans, conseille de prévenir les migrants en amont, afin qu'ils puissent rassembler leurs affaires personnelles et leurs tentes. Un moyen, selon lui, d'alléger les nouvelles procédures de restitution du matériel que les autorités prévoient de mettre en place.
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