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Vols : des victimes piègent elles-mêmes les malfrats

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Vols : des victimes piègent eux-mêmes les malfrats
Article rédigé par France 2 - E. Bonnasse, B. Six, O. Longueval, V. Cruard, M. Cazaux, R. Duroselle, A. Dupont, B. De Saint-Jore
France Télévisions
Des victimes de vol décident de prendre les devants et de piéger les malfrats par leurs propres moyens. Cette pratique est-elle légale ? Éléments de réponse.

De plus en plus de victimes de vol piègent leur voleur. Sur une vidéo, une femme se fait passer pour une acheteuse intéressée. Face à elle, le voleur lui fait essayer son propre vélo, volé quelques jours plus tôt. La police attendait son signal pour interpeller l’individu. À Lille (Nord), ce sont les policiers eux-mêmes qui ont incité deux marchands à contacter le voleur présumé de l’un de leurs vélos.Il a été retrouvé via une annonce sur Internet. Malgré les preuves, ils ont dû poursuivre les investigations par leurs propres moyens. À quelques rues de leur magasin, ils retrouvent leur vélo. La police arrive à temps pour arrêter le voleur présumé.

Se faire justice

Selon les autorités, le risque est maîtrisé. Théoriquement, les policiers ont le droit d’enquêter sous une fausse identité. Mais en pratique, c’est exceptionnel. La police recommande de les prévenir avant tout rendez-vous avec un voleur présumé. 

Pourtant, certaines victimes se passent de leur présence. Mohamed Kharrat, victime d’un vol de casques, dit ne même pas avoir porté plainte. Selon lui, la procédure est inefficace et trop lente. Il rencontrera le vendeur seul. Cette mission a été accomplie sans heurt. Les plateformes hébergeuses rejettent toute responsabilité et n’effectuent aucun contrôle de propriété.  

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