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Vidéo Attentats : Hollande annonce une réforme du fonds de garantie des victimes, pour une indemnisation "juste et transparente"

François Hollande a présidé une cérémonie d'hommage aux victimes du terrorisme en France, lundi 19 septembre, depuis l'hôtel des Invalides, à Paris.

Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
François Hollande lors de l'hommage aux victimes des attentats, à l'hôtel des Invalides, lundi 19 septembre 2016, à Paris.  (AFP)

A l'occasion de la cérémonie d'hommage aux victimes du terrorisme en France, lundi 19 septembre, François Hollande a annoncé une réforme du fonctionnement et des règles du fonds de garantie des victimes. 

Lors de son discours prononcé à l'hôtel des Invalides, le président de la République a évoqué "la douloureuse question de l'indemnisation", comme l'expression de la "solidarité de la Nation à l'égard des victimes"

François Hollande annonce une réforme du système d'indemnisation des victimes
François Hollande annonce une réforme du système d'indemnisation des victimes François Hollande annonce une réforme du système d'indemnisation des victimes

"Ses ressources seront revues en conséquence"

François Hollande souhaite une indemnisation "juste et transparente", a-t-il dit à la tribune, où il est intervenu après la lecture des noms des dernières victimes françaises du terrorisme. 

"Juste, parce que notre effort de fraternité doit se faire dans le respect de cet autre principe qui nous est cher : l'égalité. Transparente, parce que la relation humaine doit fonder les décisions du fonds de garantie et non pas des critères mécaniques", a expliqué le président. "Son fonctionnement et ses règles seront réformés. Ses ressources devront être revues en conséquence", a-t-il ajouté. 

Le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d'autres infractions (FGTI) a été créé en 1986. Mais la multiplication des attaques sur le sol français depuis 2015 le met en péril. Ainsi, à Nice, 4,4 millions d'euros ont déjà été versés, mais le coût total pourrait grimper à 400 millions d'euros, selon la secrétaire d'Etat chargée de l'Aide aux victimes, Juliette Méadel. "Compte tenu de la très forte augmentation des ayants droit, il peut y avoir un problème financier, et un problème de capacité à gérer les dossiers. En termes de moyens humains et matériels, le fonds n'était pas dimensionné pour ça", s'est inquiété Georges Salines, président de l'association 13 novembre : fraternité et vérité, cité par franceinfo.

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