Militaires attaqués à Valence : où en est-on de l'enquête ?
Des images de propagande jihadiste ont été retrouvées sur l'ordinateur du suspect, un Français d'origine tunisienne âgé de 29 ans. Le point avec France 3.
On en sait donc un peu plus sur l'affaire de Valence (Drôme), dans laquelle un homme avait attaqué à la voiture-bélier des militaires en faction devant la grande mosquée de la ville. Le forcené vivait à Bron, une ville de l'agglomération lyonnaise (Rhône). Chez lui, les enquêteurs ont trouvé des images de propagande jihadiste. Des images faciles d'accès sur internet. Mais pour l'instant, rien ne prouve qu'il était lié à un réseau islamiste. Ses voisins le décrivent comme un père de famille apparemment sans histoire. Ni explosifs ni armes n'ont été retrouvées dans sa voiture.
Soutien aux militaires
Alors pourquoi ce Français de 29 ans né en Tunisie a-t-il foncé hier sur des militaires postés devant la mosquée de Valence ? Ses motivations restent obscures. "Il a tenu des propos confus", indique Alex Perrin à France 3, procureur de la république de Valence. Ce 2 janvier, les responsables de la mosquée ont invité les musulmans à se rassembler. Une façon de montrer leur soutien aux militaires attaqués. Ce soir, la piste d'un acte isolé semble être privilégiée. D'ailleurs, la section antiterroriste du parquet de Paris ne s'est pas saisie du dossier.
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